Julien Havasi, candidat du SIEL dans la 5ème circonscription de la Marne, a accepté de répondre à nos questions.
Vous êtes candidat dans la 5ème circonscription de la Marne. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Issu d’une famille modeste j’ai passé mon enfance dans des quartiers très populaires et en difficulté, tant sur le plan social que communautariste. Je pense avoir visité les abymes de la misère sociale lorsque j’ai été sdf après mes 2 ans d’armée. C’est un parcours atypique à la fois si riche en connaissance du terrain et si émouvant sur le plan humain. Lorsque l’on vient de ces milieux on se sent déconnecté pour ne pas dire abandonné, on imagine que « tout » est réservé à la classe supérieure, alors que c’est faux ! De nature altruiste, j’ai toujours rêvé de revenir à une France digne, puissante, unie, novatrice et ambitieuse comme on me l’a décrite pendant ma scolarité. C’est en lisant la Constitution du 4 Octobre 1958 que j’ai compris que nous ne respections plus un de ses principes majeur « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » ! C’est donc au nom de nos concitoyens abandonnés que j’ai entrepris de me lancer dans cette aventure. C’est à destination de tous que je mène ce combat et plus particulièrement à l’attention des jeunes sans emploi, des personnes souffrant d’un handicap, des mamans isolées, des personnes âgées, des victimes de la délinquance, des génies de notre société bloqués par des barrières administratives, des agriculteurs en souffrance, des petits patrons condamnés à mettre la clef sous la porte mais aussi de toutes celles et ceux qui ne croient plus en l’avenir. Comptant sans réserve sur l’appui du SIEL, c’est avec les valeurs de notre civilisation, de notre héritage culturel, de notre histoire unique et du potentiel du peuple de France que j’entends contribuer à la réfection de notre nation pour lui rendre toute sa splendeur.
Parmi vos adversaires on dénombre le député UDI sortant Charles de Courson, un candidat Front National (Thomas Laval) et d’autres candidats placés à droite de l’échiquier politique. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde?
Je ne pense pas que nous ayons « La Droite la plus bête du monde » mais plutôt qu’elle est habitée par des individus parmi lesquels siègent des arrivistes, des opportunistes et des affairistes totalement déconnectés de la réalité. Ils ne font pas de la politique pour les autres mais pour eux et leurs proches. Ce n’est donc pas une division de la droite qu’incarne ma candidature, c’est une volonté d’expurger ceux qui n’y ont pas leur place. Comment peut-on se prétendre d’une droite républicaine lorsque l’on œuvre chaque jour à démanteler la Constitution de la Vème République au profit d’une Constitution Européenne dont les français ne voulaient pas? Ce scénario va à l’encontre de la République et de la Démocratie ! Charles de Courson a fait quelques bonnes actions mais si on les ramène à 24 ans de mandat c’est très peu, surtout pour les plus de 2 millions d’Euro qu’il a perçu à ce titre. C’est un homme du monde des affaires qui aime l’argent. Il n’a rien fait pour lutter contre le communautarisme, la délinquance, la misère sociale, l’immigration massive, le « chômage pour tous »… Thomas Laval est un véritable opportuniste, il incarne cette droite que nous aspirons avec le peuple à éliminer du terrain politique. Favorable au « Mariage pour tous » et niant « Le Grand Remplacement » il est indigne de siéger à droite. Il est le « Mister Selfie » du nouveau Front National, seuls son image et son mandat l’importent, le reste il le vit très loin depuis les soirées mondaines parisiennes. Conclusion : Non, je ne divise pas la droite, je la recompose avec des principes de valeurs et de convictions.
Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, du PCD, de DLF, du FN… ?
Si je suis élu je respecterai la confiance qui m’a été accordée par les électeurs de la 5ème circonscription de la Marne. Je serai leur porte-voix et serais favorable à une union des droites pour leur donner plus d’ampleur, ce qui ne m’empêchera pas d’être un électron libre du groupe, fidèle au projet du SIEL, et de ne pas voter aveuglément en faveur du groupe si les propositions ne me paraissent pas compatibles avec les attentes de nos concitoyens.