Ouanessa Boudra, candidate SIEL dans la 2ème circonscription de Saône-et-Loire, a accepté de répondre à nos questions.
Vous avez annoncé votre candidature à l'élection législative pour la 2e circonscription de Saône et Loire sous les couleurs du SIEL. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?
J'ai adhéré au FN en 2010 et le quitte en 2016 pour rejoindre le SIEL déplorant que les problématiques identitaires et la défense de la famille soient évacués progressivement du programme tout comme la gestion autoritaire du parti. J'ai participé à « Oz ta Droite », le rendez-vous de Béziers les 27, 28 et 29 mai 2016 organisé par Robert Ménard où la nécessité du rassemblement de toutes les droites patriotes est apparue comme une évidence pour espérer un jour prendre les rennes de la France et connaître un véritable Printemps français. C'est à cette occasion que j'ai appris l'existence de ce jeune parti encore trop méconnu, le SIEL, en échangeant avec un de ses représentants, Monsieur Rousseau, responsable en Bretagne. J'ai donc rejoins ce mouvement, et son président Karim Ouchikh, qui m'ont séduite par leurs discours de vérité et leur courage à dénoncer la triste réalité du pays en proie à l'immigration massive, initiant un changement de population ou Grand Remplacement selon notre brillant écrivain Renaud Camus ; l'islamisation de la France, religion doublée d'une culture ou d'un modèle de société incompatible avec notre civilisation ; au diktat de l'Union Européenne malmenant la souveraineté nationale, orchestré par des technocrates apatrides non élus qui enferme la France dans un cadre économique, social et sociétal au détriment de son peuple, son histoire, son Identité ; la destruction de notre modèle familial initié par le Mariage pour Tous ; l'effacement de nos racines et traditions chrétiennes face à l'offensive « laïcarde égalitariste » mettant en péril les fondements même de notre civilisation.
Je représente donc le SIEL dans cette élection tout d'abord pour mes convictions, ensuite donner une notoriété à ce mouvement tant dans le paysage politique que médiatique et enfin contribuer à l'union de toutes les forces de droite conservatrice de ce pays afin de constituer en 2022 un bloc puissant capable de faire la différence pour l'emporter.
Dans cette circonscription actuellement détenue par Edith Gueugneau qui ne se représente pas, vous allez affronter un candidat DLF, un candidat UPR, une candidate PCD, un candidat FN et une candidate LR-UDI. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?
Diviser la droite non je ne crois pas bien au contraire ! La victoire d'Emmanuel Macron a fait tombé les masques des faux-semblants idéologiques. Après l'appel des dirigeants de LR-UDI à voter Macron au 2éme tour puis le soutien à la majorité présidentielle affiché par bon nombre de leurs cadres respectifs, il est clair que cette « droite » parlementaire démontre l'existence en son sein de courants de pensée incompatibles avec la notion de conservatisme sociétal inhérente à la définition de la DROITE.
Même problème avec le FN qui, après une campagne placée sous le signe du « ni droite, ni gauche » et la retraite prématurée de Marion Maréchal Le Pen, semble enclin à privilégier la ligne « chevènementiste » de Florian Philippot c'est à dire reconquérir la souveraineté nationale sans en défendre l'identité.
L'UPR, François Asselineau l'avoue lui-même, se compose aussi bien de militants se disant de gauche que de militants se disant de droite, faisant de la sortie non négociable de l'Union Européenne son seul cheval de bataille. Cette nouvelle période appelle à une clarification des orientations politiques de ces trois partis, préalable indispensable à l'émergence de la vraie droite française.
En ce qui concerne DLF et le PCD, des accords avaient été initiés pour les législatives malheureusement sans suite malgré une proximité doctrinale certaine. De toute façon ce passage devant les urnes est obligatoire pour donner une légitimité populaire à chacune de nos formations et mettre en lumière des convergences programmatiques rendant évidente je l'espère un accord tripartite, moteur d'une dynamique de recomposition droitière de conviction bien plus large.
Si vous êtes élue, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire avec des élus d'autres partis, qu'ils soient de LR, du PCD, de DLF, du FN… ?
Bien entendu, si nous voulons former une réelle opposition au bloc cosmopolite LREM, les divisions mineures doivent laisser place aux ententes majeures quant à la sauvegarde de notre civilisation avec le PCD, DLF et certaines personnalités à l'heure actuelle de LR et du FN.