Le document de synthèse reprenant les recommandations du premier congrès de pastorale des personnes sans domicile fixe est sorti :
"L’engagement ecclésial en faveur des sans domicile fixe doit être basé sur la vérité fondamentale qu’en eux se rend présent le Christ souffrant et ressuscité. En suivant l’exemple du Christ, il est nécessaire de les écouter, de faire place à la confiance et de créer des relations. A cette fin, l’Eglise doit aller à leur rencontre dans la rue, dans une implication positive".
Le dicastère organisateur annonce également qu’il dressera une liste des organisations travaillant avec les sans domicile fixe, afin de faciliter l’échange des "modèles" et faciliter la communication et la coordination.
senex
D’accord sur le principe.Mais la notion de “SDF ” est très extensive.Il y a un minimum de discernement à mettre en œuvre. Quoi de commun entre le nomade par culture,le sans-papier en transit,le malade mental en errance,l’adolescent en fugue,le sortant de prison, la femme battue et chassée,le chômeur ruiné ETC ??? La bonne volonté ,c’est très louable mais chaque cas demande des compétences pour une prise en cherge adaptée et durable.”L’écoute”,c’est très louable mais ça ne suffit pas.Ce drame est, on ne peut plus politique et “implique positivement” des décisions politiques.Le cœur sur la main, d’accord, mais la tête sur les épaules et pour des réalisations concrètes La charité, c’est d’abord d’établir la vérité.Ces prises en charge demandent des nerfs d’acier, un immense désintéressement et… un bon carnet d’adresses…Courage à ceux qui s’y emploient!J’en parle d’expérience…Merci
Pascal G
Il existe aussi une misère dont on ne parle jamais, celles des exclus et des pauvres des zones rurales, vivant souvent sans moyen de transport, totalement isolés, ”invisibles” des organismes sociaux et surtout ignorés des faiseurs d’opinion et fabricants d’émotions médiatiques orientées.
Ce sont évidemment des gens qui sont à 99,99 % français de souche, ceci expliquant cela. Les jeunes ruraux de ces familles souffrent de tous les maux possibles : misère matérielle, absence de soutien scolaire, souvent arrêt précoce des études faute de moyens des parents, et TOTAL oubli de la société française au profit des fameuses banlieues sur lesquelles on culpabilise nos concitoyens, alors que l’Etat leur a déversé en vain des milliards d’Euros en 25 ans.
Le directeur de Sc. Po Paris, franc maçon et ancien trotskiste, a créé une filière spéciale pour les jeunes des banlieues, parce qu’ils sont issus de la culture arabo ou afro musulmane. Mais il ne fera rien pour que des garçons et des filles français de familles en difficulté dans la province reculée, ayant des capacités égales ou supérieures à ses ”bons pauvres” puissent eux aussi, dans leur propre pays, accéder à un statut social supérieur.
Une oeuvre caritative catholique s’occupe des pauvres et exclus des zones rurales :
LA HALTE DU COEUR, dont le logo est une Croix dans un coeur.
La Halte du Coeur
BP 80078 Zone Dyna Ouest
49601 BEAUPREAU Cedex
Tél : 02 41 63 51 59
[email protected]
C’est le Secours Catholique des campagnes, une belle idée de dons pour le Carême. Les pauvres des campagnes de France ont aussi besoin de reconnaissance, de dignité et de soutien matériel.
trahoir
C’est une bonne initiative en soi en espérant juste que cela ne recrée pas une génération de bons boy scouts bien cathos qui finira dans l’entourage d’un Mgr Gaillot ou Abbé Pierre de service. A ma connaissance, cela a été, après guerre, le cas de toutes les JOC, JEC et autres passées de la sacristie-confession aux syndicats-manifestations en moins de temps qu’il n’en faut à un trostkyste pour s’infiltrer au PS où à la télé. A bon entendeur….