Le projet d’enquête de la commission bruxelloise à l’égard de l’Eglise en Italie provoque des réactions. Le président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Angelo Bagnasco, a dénoncé
"une attaque à visée idéologique".
Un porte-parole de l’Union des démocrates du centre a assimilé la requête de l’UE à
"une régurgitation d’anticléricalisme".
Pour l’euro-parlementaire d’Alliance nationale, Adriana Poli-Bortone,
"l’Union ferait mieux de faire son mea culpa pour les centaines de milliards d’euros distribués sans contrôle à des ONG fantômes ou de complaisance".
Deux ministres du gouvernement Prodi ont également critiqué l’initiative européenne comme étant "une instrumentation politique".