Le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement vient de publier le document final de son assemblée plénière. Contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, il ne s’agit pas pour le Conseil de s’immiscer dans la politique migratoire des pays. Il s’agit, face à un constat -l’immigration -, de proposer des solutions en vue de la pastorale à l’égard des migrants. Voici un extrait de la conclusion :
"En général, dans l’approche pastorale des familles confrontées à la mobilité, il faut avoir une attitude flexible et être attentif à la cellule familiale dans son ensemble. Toute intervention en faveur des parents doit tenir compte des enfants, et vice-versa. La famille doit être considérée comme une unité dynamique de communication et d’échange. Ce dynamisme demande un soutien aux familles des migrants qui soit capable d’évoluer à mesure qu’elles s’adaptent à leur nouveau milieu.
Si la situation des migrants varie d’un pays à l’autre, les éléments communs décrits ci-dessus appellent une réponse pastorale, de telle sorte que le ministère pastoral et l’accueil chaleureux des familles migrantes soient le signe distinctif de l’attitude et des initiatives de l’Église en faveur des personnes en mobilité."
Je vous livre aussi cet autre passage, à propos des mariages mixtes :
"Les femmes catholiques mariées à des non-chrétiens, en particulier à des musulmans, doivent recevoir un soutien de la part de la communauté chrétienne locale, même si c’est parfois difficile, par exemple à travers des rencontres avec des groupes de femmes mariées ou encore à travers des contacts avec un mouvement ecclésial ou une association de laïques. Le soutien communautaire catholique revêt une importance croissante dans le monde d’aujourd’hui."