Eh oui, il n'y a pas que le foot au Brésil aujourd'hui :
"L'envers du décor. La protestation contre la Coupe du Monde de football au Brésil a mis en lumière les aspects les moins reluisants de cet évènement planétaire notamment la traite d'êtres humains. Le trafic n'est pas nouveau mais il s'accentue lors de dates importantes, susceptibles d'attirer des touristes étrangers. "La mission du Messie est donnée par le Dieu de la vie et porte donc la libération à ceux qui souffre de toutes formes d'esclavage. Aujourd'hui, Jésus nous met au défi de prendre sur nous cette même mission", explique le Père Camilo Pauletti, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires du Brésil à l'agence Fides. Ce choix s'est inspiré d'un épisode biblique de l’Évangile selon Luc. Cette année, les Œuvres pontificales missionnaires du Brésil s'attaqueront donc à toute les forme d'esclavage moderne : exploitation sexuelle, trafic d'organe, trafic d'enfants, exploitation au travail.
Le pape François appelle à la tolérance zéro
Un accord mondial a été conclu le 17 mars au Vatican avec pour but d'éradiquer l'esclavage moderne et la traite de personnes à travers le monde. Les signataires ? Le Vatican, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, représentant le pape François, Chancelier des Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, M. Mahmoud Azab représentant le grand imam de Al-Azhar au Caire, le Rév. Sir David John Moxon, représentant de l’archevêque anglican de Cantorbéry et M. Andrew Forrest, fondateur de la Walk free Foundation. Lors de son message de carême, le pape François avait qualifié le trafic d'êtres humains de "crime contre l'humanité" appelant les Brésiliens à "la tendresse et la compassion pour les frères et sœurs qui ont besoin d'être libérés". Le réseau international de la Vie a organisé à l'occasion de la Coupe du Monde une campagne, "Talitha Kum" dont le slogan, "Mise sur la vie, dénonce le trafic", se positionne contre la traite de personnes. Elle a été présentée le 20 mai au Vatican" (suite).