C’est ce qu’ont tenté jeudi dernier les magistrats Fabienne Pous et Michèle Ganascia, accompagnés d’experts et de policiers. Les magistrats ont requis l’autorité militaire pour se voir accorder l’accès aux locaux de la cellule africaine, l’Elysée étant considérée comme zone militaire. Elles n’ont pas pu pénétrer dans les locaux.
Les 19 et 20 avril dernier, malgré l’opposition explicite de la gendarmerie, les magistrats avaient déjà perquisitionné le Quai d’Orsay et le ministère de la Justice dans la même affaire, emportant de nombreux documents. Cette affaire vise de supposées "pressions sur la justice" de la part du pouvoir politique en marge de l’enquête sur la mort du magistrat français Bernard Borrel à Djibouti en 1995.
sixtine
il serait en effet bien temps de se réveiller ! ce magistrat a été assassiné il y a 12 ans, et c’est maintenant que l’on perquisitionne ? Et entre 2 tours de présidentielles ?
a-t-on affaire à des naïfs ? qui s’imaginent sérieusement que les preuves (s’il y en a !) ont été laissées sagement là, à les attendre au fond d’une armoire, d’un coffre, d’un dossier ou d’un carton, depuis 1995 ?
ou est-ce un “coup de pub” de plus, entre 2 tours de présidentielles ?
Denis Merlin
Les hommes, en l’occurrence, sont deux femmes.
Bravo Mesdames, voilà enfin des magistrats probes et conscients de leurs devoirs.
Les hauts fonctionnaires ne leur favorisent pas la tâche, je ne les en admire que plus Mesdames Pous et Ganascia.
ARKAN
d’autant que cette affaire pue la Françafrique et exhale le chiracomiterrandisme à plein nez.
Ce juge enquétait sur l’attentat qui avait tué des Français 10 ans plus tôt à Djibouti, mais entretemps les soutiens des assassins étaient au pouvoir.