Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants de Bobigny, vient de se faire remarquer pour son antipathie à l’égard d’Astérix, choisi pour promouvoir les droits de l’enfant. Il estime que l’irréductible héros d’Uderzo véhicule une :
"vision gauloise des droits de l’enfant qui ignore la réalité interculturelle de la société française".
Mais un autre propos de ce juge, remarqué par Patrice de Plunkett, mérite toutefois d’être souligné :
"La convention de 1989 [sur les droits de l’enfant] affirme pour la première fois que l’enfant est un être de droit dès sa conception."
Alors qu’attend-on pour abroger l’avortement ?
Addendum : la France a signé cette convention en 1990, en y joignant cette réserve :
"Le Gouvernement de la République déclare que la présente Convention, notamment l’article 6 [Les États parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie], ne saurait être interprétée comme faisant obstacle à l’application des dispositions de la législation française relative à l’interruption volontaire de grossesse."
Ce que l’on peut traduire sans hypocrisie par : "La France reconnaît les droits de l’enfant, sauf le droit à la vie" !