En France, deux fédérations sont censées représenter les parents d'élèves dans les établissements publics: la FCPE et la PEEP.
La FCPE, Fédération des Conseils de Parents d'élèves, émane du SNI (Syndicat National des Instituteurs), dont elle partage l'ancrage à gauche, bien qu'elle se prétende a-politique.
La PEEP (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public), qui initialement se situait à droite, est aujourd'hui dans les mêmes idées que la FCPE, par souci de "démocratisation". A gauche, donc.
Les deux fédérations, dont la raison d'exister est de représenter les parents d'élèves, ne représentent en réalité qu'elles-mêmes, puisqu'elles ne sont pas du tout représentatives des volontés des parents:
"Ainsi, en ce qui concerne la suppression des notes à l’école, un sondage réalisé par le figaro.fr publié le 24/06/14 fait ressortir que sur 39233 votants, 94% sont contre et 6% seulement pour, ce qui n’empêche pas la FCPE d’annoncer qu’elle « ne veut plus de notes ni de devoirs », et la PEEP de déclarer que « les notes ne sont pas motivantes …que ce n’est pas lisible ni pour les parents ni pour les enfants…qu’elles n’aident pas les élèves à progresser- on en apprend tous les jours ! – que c’est une bonne chose de vouloir réformer »."
Etant donné que le niveau scolaire des jeunes Français ne cesse de baisser, on comprend bien que la volonté des deux fédérations de soutenir la "refondation" de l'école initiée par Vincent Peillon et poursuivie par Benoît Hamon en supprimant les notes permettra de masquer, au moins partiellement, la chute vertigineuse de la qualité de l'enseignement. De plus, ces deux fédérations, dont le nombre d'adhérents diminue chaque année, sont très subventionnées (au moins pour la FCPE) par le ministère de l'Education nationale. Très active dans le soutien et la propagation des ABCD de l'égalité, la FCPE en demande fermement le maintien et l'application généralisée dans les écoles.
Ces fédérations, dites "de parents d'élèves", travaillent à la destruction de l'esprit et de l'intelligence de nos enfants. Il est grand temps que les parents s'affranchissent de ces faux porte-parole et s'attellent eux-mêmes à la tâche. On n'est jamais si bien servi que par soi-même.