"[…] Plus que jamais, on aura pu aisément mesurer ces jours-ci que la droite et la gauche ne sont pas des positionnements périmés. Et pour une bonne raison, c’est qu’ils sont d’abord, millénairement, des positionnements métapolitiques, métaphysiques, religieux, bibliques en effet.
Les élus ne sont-ils pas placés à la droite du père ?
Et il n’est pas étonnant que ce soit sur la question fondamentale du respect de la vie innocente ou de l’IVG érigée en tabou imprescriptible que s’ordonnent notamment la droite et la gauche. Les anti-Trump LGBT des deux côtés de l’Atlantique n’ont-ils pas principalement clamé leur inconditionnelle adhésion à l’exaltation de l’IVG, valeur d’émancipation que la députée européenne philippotarde Sophie Montel veut constitutionnellement « sanctuariser » (sic ! ) ? Et on voit bien qu’il s’agit là d’un débat qui ne relève pas d’une « chikaya » selon la malheureuse expression de Marine Le Pen. Et c’est le même clivage sur le soi-disant « mariage pour tous » et autres aspects de leur « transhumanisme ». Pour la gauche, selon l’expression de Marx chère à Sartre, l’homme n’est-il pas créateur de lui-même ?
Ainsi, ceux du FN qui martèlent que les notions de droite et de gauche sont obsolètes sont-ils de fait, au moins en cela, essentiellement de gauche. Aussi, globalement, c’est la même médiacratie de gauche qui, quasi planétairement, a défilé contre un Trump si peu respectueux de leur grégaire et totalitaire conformité idéologique au meilleur des mondes."