Vendredi dernier, dans une autre maison funéraire de Detroit, ont été découverts 36 cadavres de fœtus dans des boîtes, et 27 autres dans un congélateur. Les recherches se poursuivent : il pourrait y en avoir 200.
Les maisons funéraires ont été fermées, et leurs responsables vont être poursuivis en justice, notamment pour ne pas avoir informé les parents :
L’avortement est légal jusqu’à la naissance. Il y a des parents après la naissance. Avant cela, comme chacun le sait, la femme est libre de disposer de son corps, et de cet amas de cellules qu’il y a dans son ventre.
Mais voici tout à coup que cet amas de cellules aurait des « parents »…
Telle est l’énorme hypocrisie de l’idéologie avorteuse. Si ces fœtus ne sont qu’un amas de cellules, une sorte de kyste, où est le scandale de Detroit ? Si des déchets non dangereux sont « entreposés de façon inappropriée », il n’y a pas de quoi défrayer la chronique.
S’il y a scandale, c’est donc que, quoi qu’on en ait, ces déchets-là ne sont pas comme les autres. C’est que l’on sait parfaitement que l’on ment sur leur nature. Et que ce sont des petits d’homme que l’on massacre.
F. JACQUEL
Et le comble de l’hypocrisie réside dans le marquge des paquets de cigarettes et des bouteilles d’alcool : interdit aux femmes enceintes. Si le foetus est un amas de cellules, en quoi la consommation de tabac et d’alcool peut-il être dangereux ? Il s’agit donc bien d’une reconnaissance explicite de la personnalité de l’enfant dès sa conception…
Collapsus
Sans parler de la jurisprudence qui attribue des dommages et intérêts aux mères enceintes perdant leur enfant lors d’un accident. Cela semble cher pour la perte d’un amas de cellules voire même d’une tumeur comme on a pu le lire ci et là.
lavergne21
il faut revenir à la distinction d’Aristote entre ce qui est “en puissance” et ce qui est “en acte” : l’embryon humain est une personne humaine “en puissance”, mais pas encore “en acte” : il faut atteindre un certain niveau de développement avant que cette personne humaine se réalise “en acte” ; de là découle une certaine ambiguité du statut de l’embryon. Une autre distinction voisine réside entre le “synchronique” et le diachronique” ; si l’on considère un embryon de de 3 semaines, il est clair, d’un point de vue synchronique ( photographique) qu’on est en face d’un “amas de cellules” ; si au contraire on raisonne de façon diachronique ( cinématique) , on voit le même embryon se développer et devenir, pour le moins à la naissance, un être ou une personne pleinement humaine. Je crois que celà explique en grande partie le dialogue de sourds entre partisans et adversaires de l’avortement volontaire.
Deuslovult
Que Dieu ait pitié de nous