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Valeurs chrétiennes : Education

L’enseignement catholique sous contrat, sous pression du ministre

L’enseignement catholique sous contrat, sous pression du ministre

A défaut de faire assurer la sécurité dans les écoles ou de dispenser un enseignement de base aux jeunes écoliers, Pap Ndiaye compte mettre la “pression” – le terme est revenu à plusieurs reprises dans sa bouche – sur l’enseignement privé sous contrat, et particulièrement sur l’enseignement catholique, qui regroupe 96% des établissements privés.

“L’enseignement privé sous contrat sera impliqué dans l’effort de mixité. Il est normal d’exiger qu’il favorise la mixité des élèves en s’engageant dans une démarche contractualisée.”

Pap Ndiaye veut doubler l’objectif de mixité sociale et scolaire. Le ministre espère la signature d’un protocole pour le 20 mars.

Le secrétaire général de l’enseignement catholique clamait que sa liberté de recrutement des élèves n’était “pas négociable”. Mais Pap Ndiaye assume lui tordre le bras :

“L’allocation des postes d’enseignants du privé peut être un facteur de pression.”

Le ministre semble prêt à mettre sur la table l’accord tacite du “80/20” qui, depuis les années 1980, veut que 20% seulement des allocations de postes reviennent au secteur privé sous contrat.

L’enseignement catholique sous contrat devrait contre-attaquer et ouvrir des classes hors-contrat au sein de ses établissements. La liberté est sans doute à ce prix.

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14 commentaires

  1. ‘Ouvrir des classes hors-contrat dans les établissements catholiques sous contrat’
    Solution déjà adoptée dans l’établissement où sont scolarisés mes enfants.
    C’est un moyen pour ces chefs d’établissement d’avoir une marge de manœuvre vis-à-vis des pressions du ministre et du rectorat…
    La politique est un rapport de forces continuel !
    Celui qui n’a pas compris cela est voué à se faire cocufier par les différents partis de notre triste démocratie républicaine…

  2. Depuis des années, je pense que l’accord Lang/Cloupet de 1984 aurait du sauter, car il n’a aucun sens (c’est comme si on limitait les importations de voitures japonaises à 3 %, comme sous Giscard).

    J’avais noté que Blanquer, au cours d’un interview au Figaro, avait affirmé sa volonté de ne rien changer, alors que la question ne lui avait pas été posée.

    La seule solution viable est de laisser les écoles libres sous contrat vraiment libres, sans s’occuper de quotas, qui ne riment à rien.

  3. Si ces écoles étaient un peu moins inféodées à l’état serait une excellente chose , d’autre part il faudrait arrêter de recruter des profs qui n’ont que faire de la religion catholique mais qui ne sont là que parce qu’ils sont sûrs de ne pas être envoyés dans le 93 ou pour tout autre raison que le caractère particulier des écoles catholiques

  4. Le politburo avec, en plus, l’hypocrisie d’un sourire angélique!

  5. Et si c’était paradoxalement une chance pour l’école catholique de se pencher et de toucher enfin une population plus populaire et moins bourgeoise que celle qui fréquente habituellement ses établissements.
    En France, la plupart des mouvements catholiques – scouts, communautés, écoles, paroisses, parfois de grande valeur- peinent, ou n’essaient même pas, de sortir d’un mortifère entre-soi des classes supérieures.
    Malheureusement chez nous, les écoles catholiques sont plus intéressées par la formation des élites que par la transmission de la foi.

    • Évidemment, mais pour cela encore faudrait il que les écoles catholiques soient catholiques…
      Comme elles ont renoncé depuis longtemps à évangéliser et catéchiser de futurs chrétiens bourgeois, cela m’étonnerait qu elles commencent avec les prolétaires et immigrés de tous poils, ne croyez vous pas?

    • entre scoutisme et jeunesse communiste, où allaient les fils d’ouvriers ? après, il ne faut pas s’étonner de l’entre soi

  6. Il y a bien que pour le recrutement des élèves que l’enseignement « catholique » doit se faire tirer l’oreille par l’Education nationale. Pour le reste, la propagande LGBT, le wokisme, le gauchisme… il est en première ligne et appliquent les directives avec un empressement qui confine à la servilité.

  7. Halte aux clichés : il y a bien longtemps que les établissements privés accueillent aussi et même parfois une majorité d’élèves d’origine modeste, l’établissement demandant des frais adaptés aux revenus des parents. Les parents qui refusent l’endoctrinement de leurs enfants par les programmes de l’education nationale ou qui ne veulent pas que leurs enfants supportent les incartades des voyous que l’éducation nationale est ” obligée” d’accueillir se trouvent dans tous les milieux sociaux. J’écris “obligée” parce qu’à mon avis les casse-pieds devraient être virés définitivement pour aller s’inscrire à pôle emploi ou pour bosser s’ils ont un peu de courage et d’amour propre.

  8. Vraiment ce ministre est à l’image de l’éducation nationale.

    Dans ce gouvernement pour être en poste, il faut être démuni de tout et en particulier d’intelligence.

    Ce garde des sots pense t il faire lui aussi deux bras d’honneur.
    A moins que ce soit les chefs d’établissement qui les lui fassent en disant que ce n’était pas à sa personne mais à ses propositions.

  9. On ne te veux plus, pap ndiaye, on ne te veux plus macron pas plus qu’on ne veut de ta clique d’enfoirés. On en a marre de votre politique de déconstruction de la France, des familles et de nos enfants. On en a marre des drag queens qui vont raconter des contes dans les maternelles, des êtres dont on ne sait s’ils sont des hommes ou des femmes, des migrants qui envahissent nos campagnes, de l’insécurité que vous laissez s’installer partout dans le pays sans rien faire. Nous sommes devenus la risée du monde entier quand paraissent les photos de notre foutriquet qui se pavane dans les boites de nuit et colle sa viande à la peau nue de jeunes colorés torse nu qui font des doigts d’honneur. Il est vrai que même le ministre de la justice fait des bras d’honneur à la représentation nationale.Nous en avons marre de vous tous; allez-vous en avant qu’on vienne vous chercher.

  10. Je pense que la situation est devenue ingérable dans certains établissements (manque de candidats pour un métier de plus en plus ingrat voire risqué et des élèves à problèmes divers et variés) et le Ministère est aux abois. C’est plutôt le moment de résister à la pression

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