Un responsable d'Europol, Jean-Dominique Nollet, chef de l'unité d'analyses d'Europol, a estimé :
"L'accession possible de la Roumanie et la Bulgarie à la zone Schengen (…) risque d'augmenter la pression sur la frontière gréco-turque et la côte bulgare de la Mer Noire risque de devenir une cible de l'immigration clandestine".
Des groupes criminels albanophones, turques et issus de l'ex-Union soviétique
"pourraient exploiter l'adhésion de la Bulgarie et la Roumanie, ainsi que la levée des visas pour les pays des Balkans occidentaux".
Parmi tous les centres d'activité de la criminalité organisée en Europe, c'est la région des Balkans qui a connu "la plus grande expansion ces dernières années" en matière de trafic de drogues, de contrebande et de trafic d'êtres humains, selon un rapport récent d'Europol.
L'entrée éventuelle de Sofia et Bucarest dans Schengen doit permettre une libre circulation de personnes entre les Balkans et la grande majorité des pays européens.