Suite au vote –retourné en 48h– de la Slovaquie sur le FESF, le président de la Commission européen, José Manuel Durao Barroso, a demandé l'abandon de la règle de l'unanimité au sein de la zone euro:
"n'est-il pas étrange que lorsque le FMI prend des décisions, il le fasse à la majorité qualifiée, alors que dans la zone euro les Etats membres qui partagent une monnaie commune sont liés par la règle de l'unanimité?"
Et ceci pour ajouter de l'endettement à la dette déjà colossale :
"Le FESF, présidé par l’Allemand Klaus Regling, pourra non seulement prêter de l’argent aux États en difficultés, mais aussi acheter des obligations d’État soit sur le marché primaire (directement auprès des États), soit sur le marché secondaire (celui de la revente), ce qui permettra à la Banque centrale européenne (BCE) de lui passer le relais. En effet, devant l’urgence, elle a rompu avec l’orthodoxie allemande et rachète depuis mai 2010 des bons du Trésor des pays en difficultés sur le marché secondaire afin de soutenir les cours (la BCE en a acquis pour plus de 160 milliards d’euros)."
Avec ce mécanisme, demain, ce ne sera plus simplement la Grèce qui sera en faillite, mais l'UE. Rien qu'aujourd'hui, la note de l'Espagne a été dégradée, tandis que la BNP et le CA sont placés sous surveillance négative.
Papon
C’est une etape necessaire, mais pas suffisante, avant d’en venir à la seule règle qui vaille: decision prise par un seul membre, le plus fort…cedant arma togae disait Ciceron ?
chouan 12
ils ont vraiment de l’argent en caisse!!!!