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Eric Besson, le ministre de l'immigration est enferré dans le débat sur l'identité nationale. L'ancien socialiste, qui a accepté d'intégrer en janvier 2009 la direction de l'UMP n'est plus considéré comme un représentant de l'ouverture, mais comme un membre à part entière de la majorité. Il est à couteaux tirés avec son collègue Bernard Kouchner.
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Le ministre des affaires étrangères souffre du peu de marge de manoeuvre dont il dispose sur une diplomatie décidée à l'Elysée.
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Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, la prise la plus symbolique en raison de son patronyme, ne se remet pas de la polémique sur son passé et son livre La Mauvaise Vie. Le neveu de François Mitterrand s'est replié rue de Valois, fuyant micro et caméras.
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Jean-Marie Bockel, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la justice n'a jamais reçu de décret d'attribution. L'ancien socialiste doit se contenter de jouer les doublures de Michèle Alliot-Marie.
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Martin Hirsch, le haut commissaire à la jeunesse et aux solidarités actives, a décroché un statut sur mesure pour ne pas se diluer dans le sarkozysme. Ses missions sur le Revenu de solidarité active (RSA) et le plan jeunesse achevées, l'ancien responsable d'Emmaüs laisse planer le doute sur son maintien au gouvernement. En privé, Martin Hirsch se dit peu à l'aise dans le débat sur l'identité nationale.
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Roselyne Bachelot, l'amie fidèle de François Fillon, se trouve au coeur de la polémique sur la gestion de la grippe H1N1 et la campagne de vaccination.
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Jean-Louis Borloo, le ministre d'Etat à l'environnement, vient de subir deux camouflets, avec l'échec du sommet de Copenhague et l'annulation par le conseil constitutionnel de la taxe carbone. Matignon et l'Elysée ont peu apprécié son manque d'empressement à réagir à la décision des neuf sages. Le ministre avait laissé sa secrétaire d'Etat, Chantal Jouanno, monter seule au créneau.
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Patrick Devedjian, le ministre de la relance, fragilisé par ses relations houleuses avec le fils du président Jean Sarkozy, est en CDD.
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Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux sports, après plusieurs rappels à l'ordre du premier ministre, est désormais contrainte de jouer les bons élèves, y compris sur le débat sur l'identité nationale.
Ajoutons le délire de Brice Hortefeux-de-voitures, la boulette d'Hervé Morin, les idées pro-mort de Luc Chatel et l'équipe de branquignols sera presque complète !
panouf
en MAM ne fait pas de vague, et c’est bon pour elle!
Je regrette aussi le départ de christine Boutin…
bébert
Les erreurs se sont accumulées dans ce gouvernement et l’image de Nicolas Sarkozy en prend un coup
1) il n’aurait pas du exhiber ainsi sa vie privée
2) donner dans le bling-bling quand tant de français ont du mal à boucler leurs fins de mois
3) prendre des ministres issus de l’immigration était une bonne idée (il bluffait la gôche) mais il fallait prendre des gens compétents et totalement intégrés ce qui n’est pas le cas
4)le problème de la sécurité est loin d’être résolu (” les racailles, je vais vous en débarrasser”)
5)le débat sur l’identité nationale: une connerie,mais qui peut aujourd’hui s’identifier à la France comme l’ont fait, en leur temps, un de Gaule ou un Mitterand (quoi qu’on dise)?
Bref il y a tout mais il manque l’essentiel
et çà çà ne se déclame pas, ça se sent et ça se transmet
Vincent
Et François Fillon qui salue les avancées de la démocratie en Chine à l’occasion de son voyage là-bas.
Berthier
c’est vraiment une équipe de bras cassés, pour ne pas dire d’abrutis de grande envergure qui ne respectent pas les vrais français, ras le bol de ces bricoleurs
VD
Hors le microcosme politicien parisien, ça rigole bien dans les campagnes… C’est toujours ça de pris !
pique-à-sots
Je ne suis pas certain que seuls les bras soient cassés…heureusement pour eux ,ceux d’en face sont encore plus fracturés ou félês (au choix)…pauvre France !
BOGOMIR
Peut-être ont-ils tous lu le même livre, « Le pouvoir pour les nuls ».