GDF Suez, fournisseur de gaz naturel, a saisi la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour demander officiellement une augmentation de ses tarifs de 5% à partir du 1er juillet. Si la CRE rend un avis favorable, en comptant la hausse de 10 % intervenue au mois d’avril, c’est donc 15% supplémentaires que les 10,8 millions d’usagers du gaz en France devront payer l’hiver prochain par rapport à la fin de l’année 2009. La première hausse du mois d'avril avait eu pour conséquence d'alourdir les factures des ménages de 12 à 85 euros. Lundi, la société GrDF, responsable de l'acheminement du gaz en France, a indiqué que 300.000 consommateurs pourraient subir des coupures d'approvisionnement en gaz en 2010, pour cause de factures impayées. Soit 30 fois plus que deux ans plus tôt. 110.000 coupures ont déjà été enregistrées sur les 5 premiers mois de l'année.
Malgré la décision de GrDF de faire payer plus cher aux fournisseurs de gaz (GDF Suez, Altergaz, Poweo, EDF…), les demandes de coupure d'alimentation – 88 euros par demande au lieu de 51 euros aujourd'hui -, il est à craindre que cette nouvelle hausse des tarifs du gaz ne fasse grimper encore le nombre de foyers insolvables privés d'énergie. Or, GDF Suez est parrain de l'équipe de France de football (pour plus de 4 millions d'euros), et assurait, sur le site de la Fédération française de football "qu'exigence, engagement, audace, cohésion, esprit d'équipe, respect, tolérance, convivialité … [sont] autant de valeurs que [GDF Suez] partage avec l'équipe de France"! Il reste à l'équipe de France de payer les factures impayées…
christian83
Nous en avons marre que ces entreprises fassent payer aux plus petits les caprices de leurs stars ! nous attendons Monsieur Sarkozy avec son karcher pour faire le ménage: zut ! Excusez-moi : I have a dream !
david
Synthese de presse (date de mardi 22 juin)
Coupe du monde du football : les partenaires montent au créneau
Alors que se joue cet après-midi la chance minime de qualification de l’équipe de France de football aux huitièmes de finale de la Coupe du monde, les sponsors de la Fédération française de football (FFF) montent au créneau. Le Crédit Agricole a décidé d’arrêter sa campagne publicitaire télévisée mettant en scène les Bleus. Pour sa part, GDF SUEZ n’a plus la même signature qu’au début de la compétition. Sur les écrans, après « L’énergie des Bleus », les spots ont fait place à « L’énergie du football ». « C’était prévu », assure toutefois le Groupe. Hier, une conférence téléphonique a réuni trois grands sponsors de la fédération, le Crédit Agricole, GDF SUEZ et SFR, ainsi qu’Adidas, l’équipementier des Bleus jusqu’à la fin de l’année, et TF1. Sous couvert de l’anonymat, certains partenaires de la FFF ne cachaient pas souhaiter une « remise à plat » de leur relation avec la fédération. « On ne va pas réagir à chaud. On va discuter entre adultes et partenaires et voir comment cela ne se reproduira plus. Il faut des instances de gouvernance qui gouvernent et des sportifs qui font du sport. La fédération doit nous rendre des comptes », déclarait l’un d’entre eux. Par ailleurs, les sponsors soulignaient hier l’engagement auprès du sport amateur que revêt leur partenariat avec la FFF. GDF SUEZ, dont le contrat de rang 1 a été renouvelé pour quatre ans est lié avec le sport amateur puisque, sur 100 euros versés à la fédération, 70 sont réservés au football amateur.
LA CROIX, LES ECHOS, L’EQUIPE, LE FIGARO, FRANCE SOIR, METRO, LE PARISIEN, LA TRIBUNE, DU 22 JUIN 2010
david
GDF SUEZ ulcéré par le comportement des Bleus
Crise chez les Bleus. Après le renvoi de Nicolas Anelka, les joueurs ont refusé hier de participer à l’entraînement, provoquant la démission d’un dirigeant de la Fédération française de football (FFF). La ministre des Sports, Roselyne Bachelot, sur place en Afrique du Sud, doit organiser aujourd’hui une réunion de crise avec l’équipe. Une débâcle qui entraîne de grosses conséquences chez les partenaires. Quick, notamment, a annoncé qu’il allait retirer les affiches et les spots où Nicolas Anelka faisait la publicité de son nouveau sandwich. Chez TF1, qui a déboursé 87 millions d’euros de droits de diffusion, les recettes publicitaires n’atteindront que le minimum de 53 millions d’euros. Autres victimes immédiates, les opérateurs de paris sportifs en ligne. Du côté des sponsors des Bleus, Adidas vendra moins de maillots que prévu. Les autres partenaires acquitteront quand même leur dîme à la FFF. « A part pour Adidas, nous ne lions pas les contrats au résultat sportif », indique Noël le Graët, vice-président de la FFF. Pour la suite, la Fédération a pris les devants en décembre, en renégociant pour quatre ans et à partir de 2011 les contrats avec les sponsors. Les tarifs ont été sensiblement revus à la hausse. Même s’ils n’obtiendront pas de ristourne, certains risquent de demander plus de visibilité. « Le rapport de force change. Le balancier est de notre côté », indique le porte-parole du PMU. « C’est un manque de respect pour tout le monde.», réagit-on du côté de chez GDF SUEZ, sponsor de premier rang de la FFF. « Nous ne pouvons laisser les choses en l’état. Ce qui s’est passé est trop grave. Sur 100 euros que nous versons à la FFF, il faut savoir que 70 euros vont au sport amateur, et nous sommes très engagés dans des associations comme Un but pour l’emploi. Mais là, ce n’est plus possible, l’équipe de France donne une image trop dégradée du sport », a également fait savoir GDF SUEZ.
LIBERATION, LE PARISIEN, LA TRIBUNE, DU 21 JUIN 2010
Les