Communiqué de Presse de la CNAFC :
«Dans un récent courrier adressé à Madame Jeannette Bougrab, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, qui vient de confier une mission au professeur Nisand sur la contraception et l’avortement des jeunes filles en demandant notamment d’explorer la « piste » de l’anonymat et d’une gratuité générale de la contraception, la CNAFC a rappelé que la promotion croissante de la contraception ne peut pas constituer une solution aux difficultés que les femmes, notamment les mineures, peuvent rencontrer face à une grossesse.
Plusieurs études montrent, en effet, que la diffusion de la contraception en France n’a pas fait baisser le nombre d’avortements. Cette situation tient au fait que le recours à l’avortement prend naissance en particulier dans des conceptions erronées de la sexualité qui procèdent de la même logique que celle pouvant justifier le recours à la contraception.
La CNAFC a ainsi, une nouvelle fois, souligné que seuls le soutien aux mères en difficulté et la mise en œuvre d’une véritable éducation à l’Amour sont susceptibles de régresser le nombre d’avortements et mettre et représente l’action efficace de prévention.
Sur ce plan, au moment où les parents ont plus que jamais besoin d’être confortés dans leur vocation de premiers éducateurs et d’être soutenus pour aborder ces graves questions, toutes les pistes ou initiatives qui conduiraient à accentuer leur exclusion – par exemple en facilitant la distribution de la contraception dans les établissements scolaires – seraient particulièrement déplacée.» (via)