Le 31 août, les AFC ont adressé un courrier à Madame Christiane Taubira,
Garde des Sceaux et ministre de la Justice, rappelant que « l'importance d'une telle réforme et sa
portée aussi bien juridique que sociale rendent absolument nécessaire la
tenue d'un débat préalable avec l'ensemble de la société civile et, à
tout le moins, d'une concertation avec les acteurs concernés :
associations familiales, HCF…. ». En particulier, les AFC « souhaitent, dans tous les cas, pouvoir participer à la concertation ».
- Le 5 septembre, les représentants des AFC ont été reçus par
le professeur Didier Sicard, président d'honneur du Comité consultatif
national d'éthique, au tout début d'une mission de réflexion sur la fin
de vie dont il a été chargé par le président de la République. Les AFC ont insisté
pour rappeler l'importance de l'accompagnement des personnes en fin de
vie et de la grande diversité des situations en la matière et, donc, des
progrès à accomplir. Cette démarche est susceptible de faire sortir
d'une perspective exclusivement technique. Ce sujet interpelle
personnellement chacun et il invite à considérer la personne accompagnée
dans sa globalité, à prendre en compte la dimension physique et morale,
dans une société où la mort est « mise à distance ». Ces échanges ont
également montré que la portée et la gravité des questions soulevées
interrogent chaque citoyen sur la manière d'humaniser ses relations et
d'envisager la solidarité. Les AFC ont pu rappeler que les
soins palliatifs sont seuls à même d'apporter le soulagement
psychologique et physique dont ont besoin les personnes en fin de vie
et qu'à ce titre, il faut les concevoir comme une réponse globale,
au-delà de l'émotion et de l'indignation suscitées par des réponses
jugées insuffisantes à la souffrance des personnes concernées. La mort ne saurait être en aucun cas une réponse à la souffrance.
- Antoine Renard, président de la CNAFC, accompagné de Pascale Morinière,
vice-présidente, ont été reçus par Madame Dominique
Bertinotti sur le soutien aux
parents Les AFC ont mis en évidence le fait suivant lequel les parents sont aujourd'hui plus
désemparés que démissionnaires et qu'ils font face à des injonctions de
toutes sortes qui mettent en doute leur confiance dans leur capacité à
être les premiers éducateurs de leurs enfants. Rappelant combien
un enfant a besoin, pour grandir, de son père et de sa mère et que la
stabilité conjugale, que favorise le mariage, est également un atout
pour les enfants, les AFC ont souligné l'importance des besoins en
matière de conjugalité.
Les
AFC ont exposé les arguments qui fondent leur vive
opposition au projet de dénaturation du mariage.
- Le 11 septembre, dans un communiqué, les AFC s'inquiètent du
manque de concertation sur le projet de dénaturation du mariage. Elles demandent à être reçues par le Premier ministre et le Garde des sceaux.
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