Suite à la décision rendue par le tribunal de Créteil, les AFC réagissent :
"Un tribunal vient d'accorder à une femme le droit de partager avec la femme avec laquelle elle est pacsée l'autorité parentale sur son enfant, enfant conçu par insémination artificielle. Cette configuration illustre l'ampleur des questions qui touchent à la filiation. La CNAFC tient ainsi à rappeler :
–> Qu'il est fragile et périlleux de faire de l'affection un fondement en matière d'exercice de l'autorité parentale.
–> Que l'enfant détient un droit fondamental : celui d'être élevé par un père et une mère. On ne doit pas l'obliger à se contenter d'un "référent de chacun des sexes" car c'est bien dans la spécificité de la relation entre son père et sa mère qu'il pourra puiser ses repères.
–> Que la filiation est un lien particulier entre la mère, le père et l'enfant. De ce lien découlent des droits, des devoirs et des perspectives relationnelles spécifiques (autorité, relation éducative, interdits sexuels, transmission patrimoniale, devoir d'assistance…). Pour se construire, l'enfant a besoin de l'altérité des deux sexes. Vis-à-vis d'un enfant, une femme ne remplacera jamais le père ni un homme la mère."