D’après un sondage réalisé aux Etats-Unis, presque tous les Américains pensent qu’il faudrait imposer des restrictions à l’avortement. Ce sondage a été réalisé par l’Institut du Collège Mariste à la demande des Chevaliers de Colomb pour comparer le point de vue des électeurs catholiques avec celui de l’électorat en général.
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Seuls 8% des Américains interrogés estiment que les femmes devraient pouvoir avoir accès à l’avortement à n’importe quel moment de leur grossesse.
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8% pensent que l’avortement devrait être permis jusqu’à 6 mois de grossesse
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27 % souhaitent une limitation aux 3 premiers mois
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32% ont opté pour la phrase : l’avortement ne devrait être permis qu’en cas de violence, inceste ou pour sauver la vie de la mère
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15% pensent que l’avortement devrait être permis uniquement pour sauver la vie de la mère
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13% estiment qu’il ne devrait jamais l’être
Le sondage indique par ailleurs que parmi ceux qui se disent favorables à l’avortement, 71% souhaitent une restriction, 43% d’entre eux le limiteraient au premier trimestre, 23% aux seuls cas de violence, inceste ou pour sauver la vie de la mère.
Daniel Hamiche rapporte toutefois un autre sondage qui indique qu’un électeur catholique sur deux se dit près à voter pour le pro-avortement sans condition Obama.
Jean d'Agniel
Il faut peut-être aussi imiter le courage et prendre des idées auprès des Catholiques Vietnamiens. Au Synode S.E.R. Mgr. Joseph NGUYÊN CHI LINH, Évêque de Thanh Hóa (VIETNAM) témoigne : “Il m’est douloureux de vous dire que le Vietnam, jusqu’ici, occupe le premier rang des avortements. Cette catastrophe pourtant, paradoxalement, a suscité le mouvement “pro vita” chez les catholiques, consistant surtout à aller chercher des bébés avortés dans les hôpitaux, les baptiser s’il y a encore un petit signe de vie, de créer des cimetières pour les enterrer. Au début, cet acte a été accusé par les autorités civiles et les responsables hospitaliers comme des crimes demandant que les catholiques devaient agir clandestinement. Maintenant, on n’autorise pas encore, mais on le tolère. Quelques cinéastes en font même des films documentaires et des reporters en font éloge sur les médias.”