Le livre d’Andy Ngo, Unmasked : Inside Antifa’s Radical Plan to Destroy Democracy (« Les Antifas démasqués – comment ils comptent détruire la démocratie ») n’était pas encore sorti que les militants antifas ont mené une violente campagne pour en empêcher la diffusion. Dans son livre, Ngo discrédite les « bonnes intentions » d’Antifa, un mouvement anarchiste qui n’est ni antifasciste, ni au service des déshérités, ni soucieux des minorités ethniques. Il décrit arsenaux, techniques de combat et clubs de tirs, analyse leur propagande, expose leur littérature.
L’auteur déclare dans l’Incorrect :
Les élus démocrates, comme Ted Wheeler, le maire de Portland, ou Jenny Durkan, le maire de Seattle, ont fermé les yeux sur les exactions antifas et laissé se développer une organisation qui était, il y a quatre ans encore, rudimentaire. Trump, qui considérait les antifas comme des terroristes, n’a pas pu les neutraliser. Aujourd’hui les antifas sont plus puissants et Biden nie leur violence. Je crois au contraire que leurs actions vont s’intensifier. Ils profiteront de la moindre étincelle pour déclencher de nouvelles émeutes. Les antifas ne sont pas si nombreux, plusieurs milliers de militants tout au plus. Mais c’est un mouvement opaque, atomisé en un réseau d’une douzaine de cellules distinctes très organisées. Leur fonctionnement est comparable à celui des islamistes. Ils sont radicaux dans leur rejet des démocraties libérales et, bien qu’athées, sujets à une forme de fondamentalisme, selon la maxime « celui qui n’est pas avec nous est contre nous ». […]
Ce sont de jeunes adultes, entre 18 et 30 ans, blancs pour la plupart. Leur profil socio-économique est divers : les critiques des antifas ont tendance à les caricaturer comme des privilégiés de la classe moyenne. Ce n’est que partiellement vrai. Parmi les antifas arrêtés à Portland, il y avait des universitaires, des journalistes, des infirmières, des avocats, donc pas mal de cols blancs, mais aussi des vagabonds et des gens mentalement instables. Les antifas les utilisent pour gonfler leurs cortèges. Dans la zone autonome, les antifas offraient nourriture gratuite et vêtements, mettaient des logements à disposition. Il y a aussi beaucoup de transgenres parmi les militants. C’est un phénomène récent aux États-Unis : l’idéologie transgenre, extrêmement politisée, a fusionné avec l’extrême gauche.
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DUPORT
Ceux des USA sont peut être un peu différents des nôtres qui sévissent depuis François Mitterrand et sont manifestement les milices fascistes du pouvoir.
Chirac et Sarkozy ne les ont jamais combattus ni dissous…
Avec Hollande et Macron ils ont repris du service plus que jamais.
gribouille
la gauche a toujours regardé avec indifférence, sinon une certaine sympathie, ces mouvements d’extrême gauche qui , pensait-elle pouvait contrer les hypothétiques mouvements d’extrême droite , s’ils existaient. Erreur fatale …. La violence est l’exclusivité de l’extrême gauche. Violence qui est allée jusqu’aux crimes politiques
gribouille
N’oublions pas le cas dramatique de ce nervis antifa Clément Méric qui avait agressé plus fort que lui parce qu’il croyait qu’il s’agissait d’un personnage d’extrême droite. Il fit une chute mortelle au cours de la bagarre. Le grand tort de son “adversaire” fut de se défendre et de lui valoir uns lourde condamnation
DUPORT
Ils existent ! Ils ont pignon sur rue et sont financés… Protégés par la police de surcroit !