Esteban Morillo et Samuel Dufour, jugés pour les violences et les coups mortels infligés au gauchiste Clément Méric en 2013, à Paris, ont été condamnés à des peines de prison ferme, vendredi. Le premier, à onze ans de réclusion criminelle ; le second à sept ans. Ils vont tous deux faire appel. Le troisième accusé, Alexandre Eyraud, a été acquitté.
Sur Facebook, Laurent Obertone commente :
L’affaire Méric, en plus d’avoir été un scandale médiatique et politique, sera donc aussi un scandale judiciaire.
11 ans de prison pour le principal accusé sans antécédents, après un échange de coups entre deux groupes, aux torts clairement partagés, dans lequel l’utilisation d’arme n’est absolument pas démontrée, et 7 ans de prison pour le deuxième accusé sans antécédents, pour avoir participé à la bagarre, sans avoir porté le moindre coup à la victime…
Sans tenir compte des faits, on a transformé une bagarre d’abrutis en référendum contre le nazisme. J’ai une certaine expérience des audiences : pour de tels faits, de tels verdicts ne tombent jamais. Tous les jours, des types au casier long comme le bras prennent dix fois moins cher pour des faits dix fois plus graves.
Je déplore évidemment la mort d’un jeune homme, si mal entouré, aveuglé par les “convictions” que tout bourgeois progressiste se doit d’adopter pour régner moralement sur ce bas monde, et sur la France périphérique dont font partie les accusés. Je n’ai absolument aucune sympathie pour les jeunes abrutis rendus encore plus abrutis par l’effet de groupe, qu’ils soient “skinheads” ou “antifas”. Seulement je connais trop bien l’injustice pour la laisser passer sans rien dire. L’antiracisme ne juge pas les faits, il juge des fantasmes.
J’imagine que du côté du Syndicat de la magistrature on sabre le champagne. Les antifas ont eu leur procès “politique”, ils ont su faire fructifier le cadavre de leur “camarade”. Espérons que l’appel lavera cette décision délirante, et sauvera le peu d’honneur qui reste à cette justice.
Letalle
La tête des autres.
moysan
Régis de Castelnau :”Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social. ” http://www.vududroit.com/
F. JACQUEL
Clément Méric est-il en passe de remplacer Malik Oussekine dans le rôle de l’icône des martyrs de l’ultragauche, “assassinés” pour ses nobles idées ? Outre la similitude physique (petit gabarit et santé fragile), Clément Méric faisait partie de ces provocateurs qui aiment bien jouer avec le feu, mais qui s’étonnent des retours de flammes. il est remarquable de constater l’étrange mansuétude dont bénéficient les antifas, les rares fois où ils sont arrêtés, et les plus rares fois où ils sont déférés devant les tribunaux. Décidément, depuis M. de la Fontaine, la “justice” française fait preuve d’une belle constance dans l’indépendance à géométrie variable…