Un témoignage à lire sur Huffingtonpost. Extrait :
"Il se trouve que mon fils aîné est autiste. Si vous avez un enfant qui a un déficit de communication, de sociabilité et d'imagination, vous mesurez la valeur d'avoir trois petites sœurs d'ici l'âge de 5 ans. Les filles lui ont parlé, l'ont entraîné dans des jeux créatifs comme si c'était une tâche qui leur revenait. Il ne pouvait pas échapper à la socialisation – manger et prendre un bain avec elles, partager une chambre. Est-ce que j'ai eu une famille nombreuse à cause de son autisme ? Non, mais la meilleure chose que j'ai fait pour cet enfant a été de lui donner une fratrie. Mon fils court avec le reste de la meute, et j'en attends plus de lui parce qu'il doit faire sa part de travail dans cette famille, comme tous les autres."
baroud
Merci de nous avoir parlé de cet exemple simple et magnifique en même temps Contrairement à l’époque affreuse que nous vivons votre exemple est très émotionnant Ce frère soigné inconsciemment par ses trois petites soeurs dans l’égalité des chances est superbe. Merci pour tous ceux qui vous liront et que le Seigneur bénisse vos petites filles qui par ce fait ont appris a aimé les autres ceux qui ne sont pas comme elles.
DUPORT
“j’en attends plus de lui parce qu’il doit faire sa part de travail dans cette famille, comme tous les autres”
C’est vrai pour tous les enfants hors norme, il faut les traiter comme les autres et attendre la même chose d’eux tout en étant indulgent mais pas trop.
De les couver les fait régresser et les empêche d’être indépendants une fois adultes
L’anormalité doit être surmontée et non être utilisée comme excuse.
Le dépassement de soi ne doit pas être l’apanage des enfants biens portants.
Claire
et la dernière phrase, très “pertinente”…
(parlant de ses enfants qui prendront soin d’elle-même et son mari quand ils seront âgés):”Et ils devraient même se considérer chanceux – ils n’en auront pas trois à gérer avec couches, comme d’autres.”