Frédéric Pichon, Président de l’Association des Avocats pour l’enfant, estime, à propos du projet de loi sur le statut du "faux-parent", que :
"Après les PACS, il s’agit même de l’avancée majeure des dits lobbies [homosexuels] depuis la dernière décennie […]
il suffit de passer une après-midi devant la 23ème correctionnelle qui est la chambre des comparutions immédiates à Paris, pour constater que dans l’immense majorité des cas, les causes de la délinquance de droit commun sont dues à la destruction de la cellule familiale ou à son absence. Des enfants orphelins qui ont grandi en foyer ont déjà bien du mal à trouver leurs repères. Si on brouille ces repères en permettant aux homosexuels le droit à l’adoption par les subterfuges susvisés, on risque à l’évidence d’amplifier cette blessure déjà béante même dans des familles d’accueil chaleureuses et accueillantes. Pourquoi ne pas rappeler que c’est la famille, constituée par un père et une mère – une lapalissade qui n’en est plus une à notre époque d’inversion des valeurs et des mots – facteur d’amour et de stabilité qui doit être encouragée ?
En réalité, derrière des arguments qui se veulent de «bon sens» parce qu’en prise avec «l’évolution de la société», cette loi ne sert qu’à satisfaire quelques associations ultra-minoritaires mais particulièrement actives dans le monde médiatique et culturel afin de créer un nouveau type de «parentalité» et participer à l’avancée de la forme ultime du marxisme : la destruction de la distinction homme/femme qui comme le rappelait Claude LEVI STRAUSS constitue la différence parmi les différences…Et cela au détriment de l’enfant réduit à un «objet» pour satisfaire les revendications égoïstes de ceux qui, ne pouvant y arriver par les voies de la nature, veulent singer la famille par une espèce de jalousie mimétique et destructrice, faute d’être en paix avec eux-mêmes …"
Eric
Bon texte
jeffmoveone
Belle analyse!
mady
Frédéric Pichon a raison ! De plus il est vraiment quelqu’un de très bien !