Après ses infox sur l’Amazonie, Emmanuel Macron s’est pris les pieds dans le tapis au G7 :
Il avait secrètement invité le ministre iranien des Affaires étrangères, de façon à obliger le G7 à prendre une position commune sur l’Iran. Les dirigeants du G7, fit savoir une « source diplomatique française » peu avant l’arrivée du ministre, ont « convenu de mandater » Macron pour mener le dialogue avec Téhéran (sur les questions nucléaires).
Première claque : quelques minutes plus tard, Donald Trump, sans même évoquer un quelconque « mandat » donné à Macron, déclare qu’il n’a pas discuté d’un éventuel message commun, et qu’il est trop tôt pour lui de rencontrer un responsable iranien. Macron doit alors reconnaître qu’il n’a pas eu de « mandat ».
Deuxième claque. Au moment de l’arrivée du ministre iranien, une « source diplomatique française » laisse entendre que les Etats-Unis ont été prévenus. Démenti formel de la Maison Blanche.
Troisième claque. L’Elysée fait savoir que des conseillers britanniques et allemands sont associés à la discussion avec le ministre iranien. Démenti d’Angela Merkel : la rencontre entre une délégation française et le ministre iranien ne fait pas partie du G7 et constitue un « événement parallèle ».