Lu dans L'Homme nouveau :
"L’Institut Civitas a lancé l’opération Catholiques en campagne pour inciter ceux-ci à s’engager aux prochaines élections municipales. Les corps intermédiaires locaux sont un composant essentiel de la démocratie organique. La vie politique s’est focalisée sur les élections spectaculaires, législatives, présidentielles, régionales, où il est très difficile de se faire élire hors des partis, structures de notre démocratie représentative. Ils instrumentalisent même les cantonales et les municipales des grandes villes. Il y a donc une incohérence à préconiser une démocratie organique, fondée sur des corps intermédiaires et à s’investir dans les élections opposant des partis représentant des idéologies. Seules, observe Civitas, les communales offrent plus de facilités pour se faire élire. On peut s’y présenter seul, en constituant sa propre liste d’intérêt communal ou s’intégrer à une liste moins politisée. C’est pour avoir négligé cet enracinement que des formations politiques bien intentionnées ont échoué au plan national, en mettant la charrue avant les boeufs. Il faut reconquérir le terrain par le plus petit échelon. […] Le relèvement de notre pays ne sera pas le fruit d’hypothétiques bonnes élections, mais du fort engagement des catholiques au niveau des communes. On n’imagine pas l’influence qu’un maire ou un conseiller municipal peut avoir par son rayonnement, son dévouement, la sagesse de son administration, ses vertus. […]"