Marion Chevtzoff, présidente de Solidarité Kosovo, témoigne dans Minute de la situation des chrétiens :
"En décembre 2011, les Serbes orthodoxes y représentent approximativement 100 000 personnes, pour 250 000 il y a seulement dix ans. 60 % sont concentrés au nord et constituent une zone homogène adossée à la Serbie. La prinipale ville, Mitrovica, y est partagée entre un nord à majorité serbe et un sud dominé par les Albanais. Les autres Serbes du Kosovo sont disséminés au sud et au centre de la région, dans des enclaves littéralement assiégées par les musulmans. Les Serbes sont régulièrement attaqués. Les églises qui n’ont pas été détruites sont cambriolées ou vandalisées, tout comme les maisons particulières. Les chrétiens sont interdits de travail et ne sortent de leurs ghettos qu’à leurs risques et périls. Même pour soigner une appendicite, il faut aller à Mitrovica nord sous escorte de la Kfor, détachée par l’ONU. Les Serbes chrétiens vivent donc en minorité opprimée dans un territoire qui, historiquement, leur appartenait… […]
Fin juillet, le nord du Kosovo, qui constituait jusqu’alors une masse serbo-orthodoxe suffisamment forte et compacte pour résister aux musulmans, a été pris pour cible par le pouvoir albano-musulman de Pristina – capitale de la république autoproclamée du Kosovo. Des douaniers albanais, escortés de troupes d’élite, sont venus avec un hélicoptère, généreusement prêté par la Kfor, pour prendre le contrôle des postes frontières entre la Serbie et le nord du Kosovo. Leur but était de refermer la tenaille islamique sur la région et d’asphyxier petit à petit la communauté chrétienne.
Comment les Serbes ont-ils réagi?
Ils se sont révoltés car ils savaient qu’à terme, ils subiraient la politique régnant déjà autour des petites enclaves, c’est-à-dire l’application de la charia et de la « dhimmitude », jusqu’à ce que leur communauté meure, se convertisse à l’islam ou s’exile – un peu sur le modèle de ce que subissent les chrétiens d’Orient… A ce détail près, évidemment, que cela se passe en Europe. Les Serbes ont dressé des barricades dans toutes les rues face à l’irruption des militaires Albanais. Il y a eu des affrontements, des blessés et plusieurs morts du côté serbe. […]"
Et la Kfor ne les a pas aidés.
yann 80
Si les Français ne réagissent pas en 2012, il en sera de même dans notre pays d’ici une quinzaine d’années .
Ils seraient temps que les Français ouvrent leurs yeux et qu’ils assument leurs responsabilités ,mais faut il encore qu’ils en aient le courage .Pour cela il devient nécessaire de faire de la propagande en les mettant au pied du mur et le seul moyen pour qu’ils réagissent étant de terminer une discussion par cette phrase :
Ce n’est pas lorsqu’il y aura le feu dans la maison qu’il faudra acheter des extincteurs.
Certes cette expression peut paraître simpliste , mais je puis vous assurer qu’elle donne à réfléchir sur quelle France allons nous laisser demain à nos enfants …
Espérons que dans un moment de lucidité , les Français fassent le bon choix pour notre Nation en 2012…..
Bon courage à tous
yann 80
YannH
Une horreur ! On se demande comment les gouvernements occidentaux, France en tête, on pu faire cela… Car nous n’étions ni spectateur ni complice mais ….. acteurs.
Olivier M
Pour avoir bien connu le Kosovo et avoir passé plusieurs années dans les Balkans, je constate, comme c’était prévisible, que les seuls défenseurs des Serbes du Kosovo ne sont pas l’Etat serbe (Tadic est un europésite ignoble, prêt à lâcher le Kosovo pour un sac d’euros) mais les nationalistes serbes SRS (48% aux élections présidentielles de 2008 quand même!).
Le SRS (Srpska radikalna stranka), allié de toujours du FN français, est aujourd’hui le dernier espoir de survie des rares Serbes survivants encore au Nord de l’Ibar. Les prochaines élections, qu’ils peuvent remporter surtout depuis l’échec de l’intégration de la Serbie à l’UE (repoussée sine die pour cause de crise de l’euro et de la dette dans l’UE), qui était l’unique argument ayant permis à Tadic de l’eporter d’un cheveu face au SRS.
chouan 12
il faut remercier ce bon docteur Koutchner entre autres ,il a bien contribué à la situation.
Michèle
Jusqu’à présent il n’y a guère que la Russie pour soutenir les Serbes. La France s’est déshonorée dans cette guerre en se conduisant en larbin des USA, et en trahissant des liens d’amitié immémoriaux, au profit des voyous albanais et autres maffieux pourris. La consternation, l’incompréhension, la tristesse régnait dans la communauté serbe de Paris: l’inquiétude et la peine assombrissait même la veillée pascale, au cours de laquelle on avait pu entendre le message poignant du Patriarche Pavel, un homme dont la sainteté rayonnait au delà des frontières de la Serbie.
Il faut aider Solidarité Kosovo, qui brave toutes les difficultés pour apporter aide et réconfort aux Serbes dont la situation dans les enclaves du Kosovo n’ a rien de réjouissant.
Bourbonnaise
Pourquoi les gouvernants de la France choisissent-ils toujours d’aider les musulmans ? Kosovo, Côte d’Ivoire, Lybie etc.
Qu’est-ce qui les poussent ainsi dans les bras de l’islam ?
Blandine
ET pendant ce temps, les kosovars (surtout les musulmans d’ailleurs) viennent demander l’asile en France
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/04/12/les-kosovars-premiers-demandeurs-d-asile-en-france_1506234_3224.html
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/04/08/97001-20100408FILWWW00590-demandes-d-asile-les-kosovars-en-tete.php
Et s’il cette protection ne leur est pas accordée, ne croyez surtout pas qu’ils retournent gentillement chez eux.
trahoir
Le dossier serbe est depuis son début (indépendance et guerre depuis 20 ans) le cas typique des problématiques auquelles nous feront de plus en plus face, de fond et de forme. J’avais lu dans Rivarol que l’histoire fait souvent vivre à des petits pays en avance ce qui va arriver aux plus grands. Et bien évidemment les mêmes “questions” se poseront chez nous.
Cela n’empêche nullement que tant du côté serbe que chez leurs soutiens, de nombreuses erreurs ont été faites.
Je ne suis pas pro serbe mais je comprends les attendus du problème auquel ils font façe : problème culturel et religieux, abadon, harcèlement, etc… Ce sont les karens d’Europe.
Néanmoins il serait plus qu’intéressant de faire un colloque “mea culpa” pour réfléchir à toutes les erreurs qui ont été faites dans leur défense. Juste pour savoir quoi dire quand cela nous arrivera. C’est une idée comme une autre car nous parlions l’autre jour de “Think tank” de chez nous.