D'après l'agence Fides, alors que la deuxième ville d'Irak comptait environ 35 000 chrétiens en 2003, les dernières familles encore présentes quittent actuellement la ville.
Aleteia avance trois explications :
"les militants de l'auto proclamé califat islamique leur ont donné jusqu'à samedi midi pour se convertir payer un impôt, quitter la ville ou mourir."
"L'exode des derniers chrétiens s’était encore accéléré au cours de ces deux derniers jours, après que les insurgés sunnites et les militants du prétendu « Etat islamique » aient commencé à marquer de signes distinctifs les maisons des chrétiens et des chiites afin d’en prendre possession par la suite."
"Depuis le 9 juin dernier, les membres de l'Etat islamique en Irak et au Levant qui ont proclamé le califat ont par ailleurs donné l’ordre aux fonctionnaires publics de suspendre toute aide en nourriture et en bonbonnes de gaz aux chiites, aux kurdes et aux rares chrétiens demeurés dans la deuxième ville d’Irak."