L'Acpervie-sos-maternité (Association des Chrétiens Protestants et Evangéliques pour le Respect de la Vie) écrit aux députés :
La proposition de loi déposée le 12 octobre 2016, relatif à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse va bientôt être débattue en commission. Elle vise à interdire de communiquer "des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur la nature, les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse".
Les Chrétiens Protestants et Evangéliques, qui aident les femmes enceintes en difficulté, attirent votre attention sur la définition des "allégations, indications et présentations faussées". Qui va trier le vrai du faux?
Par exemple, il est question des "conséquences médicales d'une interruption volontaire de grossesse". Sur le site officiel du gouvernement, un gynécologue écrit:
"La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement."
On pourrait en discuter lors d'une séance de formation médicale continue. Le fait est qu'il existe de nombreuses publications sur le syndrome post avortement, qui n'est qu'une variété de syndrome traumatique (ou post traumatique) et que le Professeur Baudet et collaborateurs ont décrit dès 1979 sous le non de Syndrome post ivg ( Baudet J.H, Zago J, Pichereau D, Peter J et Eyraud J.P- Les complications des avortements provoqués- Encycl. Méd. Chir. Paris. Gynécologie, 476 A10, 6-1979).
Qui est en mesure de dire qu'une de ces deux opinions est de mauvaise foi, et surtout laquelle?
Sans réclamer, dans notre société heureusement laïque, un quelconque privilège de parole, mais se sachant "libres de le dire", les Chrétiens Protestants et Evangéliques restent confiants dans votre amour du bien commun et vous en remercient.
Avec l'assurance de nos sentiments respectueux.
Dr François Volff, Président."