C’est la journée des déséquilibrés (et je ne parle pas de ceux qui cherchent le bar…). Ceux-là sont gratinés.
A trois mois de Noël (et oui déjà), la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, a signé mardi 24 septembre une charte avec les différents acteurs du secteur. Le texte vise à promouvoir la mixité entre filles et garçons et à lutter contre les préjugés de genre.
À ses yeux, cette segmentation par genre est plus particulièrement marquée dans les jouets à connotation scientifique, très souvent dédiés aux petits garçons. Conséquence selon elle : les filles se dirigent peu vers les carrières scientifiques !
«Aujourd’hui, vous avez 10% de femmes qui codent. Cela fait 90% d’hommes qui font les algorithmes de demain».
Pour y remédier, les signataires de la charte s’engagent à faire évoluer ses jouets pour mieux y intégrer les filles.
La charte liste 34 engagements, parmi lesquels :
- «Préférer les formulations “pour faire comme les grands” à “pour faire comme maman” dans le cas d’un kit de ménage».
- supprimer la catégorisation entre jouets filles et garçons dans les catalogues ou les magasins.
- privilégier les emballages neutres ou mixtes.
- Un travail de formation doit également être fait auprès des commerçants pour les sensibiliser sur leur manière d’aborder le client.
Les brocantes et les sites de revente en ligne n’ont pas fini d’avoir du succès.
Ce sujet est tout sauf anecdotique : l’égalité femmes-hommes commence avec les jouets. L’enjeu, c’est que les petites filles et les petits garçons puissent s’épanouir et aient le choix de se projeter sur les rôles modèles qui leur permettent de réaliser au mieux leur potentiel. https://t.co/Gr6PhEMoN5
— Agnès Pannier-Runacher (@AgnesRunacher) September 24, 2019