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Europe : le référendum

Les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là

Aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen tenait une conférence de presse à propos de la prochaine présidence française de l’UE. Extraits :

"La crise politique et institutionnelle, celle du modèle fédéraliste de l’Union Européenne, est absolument évidente. Après les peuples de France et de Hollande qui avaient manifesté leur refus de la Constitution européenne en 2005, celui de l’Irlande s’est prononcé pour le NON au traité de Lisbonne, il y a quelques jours. Une fois de plus, il apparait clairement qu’une majorité de citoyens de l’union refuse le modèle de « l’EUROPE-TITANIC», celle d’institutions anti-démocratiques qui jouent contre les peuples […]. Le vote irlandais, c’est la victoire de la liberté et de la raison sur les projets oligarchiques et artificiels de la bureaucratie européenne. C’est aussi un coup d’arrêt politique et juridique définitif au traité de Lisbonne. François Fillon, Premier Ministre en droit sinon en fait, avait d’ailleurs clairement affirmé qu’en cas de refus irlandais, le traité serait caduc.

N’en déplaise au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso ainsi qu’au secrétaire d’Etat aux Affaires européennes français, Jean-Pierre Jouyet, et à l’écrasante majorité de la classe politique franco-européenne, le traité de Lisbonne est mort. Il rejoint au cimetière des institutions utopiques la Constitution européenne. On me répondra que cela n’empêchera pas, comme d’habitude, les eurocrates de passer outre, ou de faire revoter l’Irlande dans 6 mois, sous la menace de sanctions officielles ou déguisées. Les fédéralistes n’en sont plus, il est vrai, à une forfaiture près. […] L’hypocrisie et le cynisme ont des limites […].

Dès lors, les choses sont claires : les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là. […] Si les européistes en doutent, je les mets au défi de soumettre le Traité aux peuples d’Europe par référendum. […] L’horizon est maintenant dégagé pour une nouvelle Europe des coopérations nationales. […] Celle-ci est d’autant plus nécessaire qu’un effondrement mondial progressif du système économique, monétaire, bancaire et financier est en cours. […] Il faut mettre en place un «bouclier anticrise » par une politique créatrice de valeur pour les peuples et rétablir une Europe socialement responsable et politiquement assise sur les nations souveraines. Nicolas Sarkozy en a la possibilité. Grâce aux pouvoirs exécutifs conférés par le Conseil Européen, il a toutes les cartes en mains."

Michel Janva

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