Militant américain de la cause écologiste, Michael Shellenberger publie un livre dans lequel il explique pourquoi et comment il a menti en plaidant la cause du catastrophisme. Témoignage censuré par la bien-pensance. Michael Shellenberger dénonce les déclarations apocalyptiques sur le climat qui sont scientifiquement erronées et politiquement contre-productives. Dans un article censuré par Forbes, il présente ses excuses pour avoir répandu la peur climatique. La version française du texte original en anglais de sa déclaration publiée sur le site du think tank GWPF, a été traduite par l’Association des climato-réalistes. Extrait :
Au nom des écologistes du monde entier, je voudrais m’excuser pour la peur climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années.
Le changement climatique se produit. Ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est même pas notre problème environnemental le plus grave. Il peut paraître étrange que je dise tout cela. J’ai milité pour le climat pendant 20 ans et été un écologiste pendant 30 ans. Mais en tant qu’expert en énergie invité par le Congrès à fournir un témoignage objectif, et invité par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à être expert examinateur de son prochain rapport d’évaluation, je me sens une obligation de demander des excuses pour la façon dont nous, les écologistes, avons trompé le public.
Voici quelques faits que peu de gens savent :
- Les humains ne sont pas à la cause d’une « sixième extinction de masse » ;
- L’Amazonie n’est pas « le poumon du monde » ;
- Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles ;
- Les incendies ont diminué de 25 % dans le monde depuis 2003 ;
- La superficie des terres que nous utilisons pour la viande (l’élevage est la plus grande utilisatrice de terres) a diminué d’une superficie presque équivalente à celle de l’Alaska ;
- Ce sont l’accumulation de bois et la proximité des habitations des forêts, et non le changement climatique, qui expliquent pourquoi il y a davantage d’incendies et de plus dangereux, en Australie et en Californie ;
- Les émissions de carbone diminuent dans les pays riches depuis des décennies et ont atteint un pic en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France au milieu des années 1970 ;
- En s’adaptant à la vie en dessous du niveau de la mer, les Pays-Bas sont devenus plus riches et non pas plus pauvres ;
- Nous produisons 25 % de nourriture en plus de ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront à augmenter à mesure que le monde deviendra plus chaud ;
- La perte d’habitat et l’abattage direct d’animaux sauvages sont des menaces plus grandes pour les espèces que le changement climatique ;
- Le bois est bien plus dangereux pour les gens et la faune que les combustibles fossiles ;
- La prévention des futures pandémies nécessite plus d’agriculture « industrielle » et non pas l’inverse.
Je sais que les faits ci-dessus paraîtront comme du « négationnisme climatique » à beaucoup de gens. Mais cela montre simplement la puissance de l’alarmisme climatique. En réalité, les faits ci-dessus proviennent des meilleures études scientifiques disponibles, y compris celles conduites ou acceptées par le GIEC, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et d’autres organismes scientifiques de premier plan.
[…]
Jusqu’à l’année dernière, j’ai évité de m’exprimer contre la peur climatique. C’est en partie parce que j’étais embarrassé. Après tout, je suis aussi coupable d’alarmisme que n’importe quel autre écologiste. Pendant des années, j’ai parlé du changement climatique comme d’une menace « existentielle » pour la civilisation humaine, et je le qualifiant de « crise ».
Mais surtout, j’avais peur. Je suis resté silencieux au sujet de la campagne de désinformation climatique parce que je craignais de perdre des amis et des crédits. Les rares fois où j’ai eu le courage de défendre la science du climat contre ceux qui la dénaturent, j’ai subi des conséquences sévères. Et donc je n’ai rien fait alors que mes collègues écologistes terrifiaient le public.
Je n’ai même pas réagi lorsque des gens à la maison blanche et beaucoup d’autres dans les médias ont essayé de détruire la réputation et la carrière d’un scientifique exceptionnel, un homme bien, et ami à moi, Roger Pielke, Jr., démocrate progressiste de longue date et un écologiste qui militait pour la réglementation du carbone. Pourquoi ont-ils fait ça ? Parce que ses recherches prouvaient que les catastrophes naturelles ne s’aggravaient pas.
Mais l’année dernière, les choses ont basculé.
Alexandrie Ocasio-Cortez a déclaré : « Ce sera la fin du monde dans douze ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique. » Le groupe environnemental le plus en vue de Grande-Bretagne a affirmé que « le changement climatique tue les enfants ». Le journaliste vert le plus influent du monde, Bill McKibben, a qualifié le changement climatique de « plus grand défi auquel les humains ont jamais été confrontés » et a déclaré qu’il « anéantirait les civilisations ». Les journalistes « mainstream » ont rapporté, à plusieurs reprises, que l’Amazonie était le « poumon du monde », et que la déforestation avait les mêmes effets que l’explosion d’une bombe nucléaire. En conséquence, la moitié des personnes interrogées dans le monde l’année dernière ont déclaré qu’ils pensaient que le changement climatique ferait disparaître l’humanité. Et en janvier, un enfant britannique sur cinq disait aux sondeurs qu’il faisait des cauchemars à cause du changement climatique.
Que vous ayez ou non des enfants, vous devez voir à quel point cette situation est mauvaise. J’avoue que je devrais être sensibilisé à cette question étant le père d’une fille adolescente. Après que nous en ayons parlé de façon scientifique, elle s’est sentie rassurée. Mais ses amis sont profondément désinformés et donc, naturellement, effrayés.
J’ai donc décidé que je devais m’exprimer. Je savais que l’écriture de quelques articles ne suffiraient pas. Il fallait un livre pour exposer toutes les preuves.
Et ainsi mes excuses formelles pour avoir répandu la crainte ont pris la forme d’un nouveau livre, « l’apocalypse jamais : pourquoi l’alarmisme environnemental nous fait du mal à tous ».
Il est basé sur deux décennies de recherche et trois décennies d’activisme environnemental. Avec 400 pages, dont 100 de notes de fin, Apocalypse Never couvre le changement climatique, la déforestation, les déchets plastiques, l’extinction des espèces, l’industrialisation, la viande, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.
Quelques faits saillants du livre :
- Les usines et l’agriculture moderne sont les clés pour la libération humaine et le progrès environnemental ;
- Le plus important pour sauver l’environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de la viande, sur moins de terres ;
- Le plus important pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole et au gaz naturel et enfin à l’uranium ;
- 100 % d’énergies renouvelables nécessiteraient d’augmenter le nombre de terres utilisées pour l’énergie de 0,5 % à 50 % ;
- Nous devrions avoir des villes, des fermes et les centrales électriques plus denses en énergie, et non pas le contraire ;
- Les végétariens réduisent leur trace carbone de de moins de 4% ;
- Greenpeace n’a pas sauvé les baleines ; passer de l’huile de baleine au pétrole et à l’huile de palme en sauve ;
- Le bœuf « en liberté » aurait besoin de 20 fois plus de terres et produirait 300 % plus d’émissions en plus ;
- Le dogmatisme de Greenpeace a aggravé la fragmentation forestière de l’Amazonie ;
- L’approche colonialiste de la conservation des gorilles au Congo a produit un effet pervers qui a pu avoir comme conséquence le meurtre de 250 éléphants.
Pourquoi avons-nous tous été autant induits en erreur ?
Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse Jamais j’expose les motivations financières, politiques et idéologiques. Les mouvements environnementaux ont accepté des centaines de millions de dollars provenant de l’industrie des combustibles fossiles. Des groupes motivés par des croyances antihumanistes ont forcé la Banque mondiale à cesser leurs efforts pour mettre fin à la pauvreté en tentant de rendre la pauvreté « soutenable ». Et l’anxiété, la dépression, et l’hostilité à la civilisation moderne sont largement à l’origine de l’alarmisme.
[…]
L’idéologie qui est derrière l’alarmisme environnemental, à savoir le malthusianisme, bien que maintes fois dénoncée pendant ces 200 dernières années, est pourtant plus puissante que jamais.
[…]
Haizkolari
Cemonsieur, cet “expert”, nous dit tout désolé en apparence qu’il a menti. et bien désolé, vraiment, de vous dire qu’il continue.
J’ai enseigné la physique pendant plusieurs dizaines d’années, ce qui signifie des expérimentation pour valider mes affirmation. Mes cours ne sont pas des actes de foi, chaque chose à sa place, mais basé sur des lois vérifiables par des expériences que chacun peut repproduire.
J’ai travaillé dans des bureaux d’études de gestion de l’énergie pour les collectivité et l’installation d’énergies renouvelables, solaire thermique, photovoltaïque, éolien domestique, petit hydraulique, cogénération, etc…
J’ai visité moult laboratoires avec de vrais chercheurs dedans, de vrais scientifiques prudents dans leurs affirmations et exigeants dans leurs vérifications. j’ai pu discuter avec ces scientifiques entre autres sur ces sujets des énergies renouvelables, de la chute de la biodiversité, et du changement climatique. Ces sujets me préoccupent depuis 40 ans et je me tiens à jours par la lecture de revues scientifiques.
J’ai pu ren,contrer de tels “experts” comme ce monsieur Michael Shellenberger.
Ce n’est pas un scientifique, mais un communicant.
Il gagne beaucoup plus d’argent qu’un chercheur universitaire ou un prof de lycée, non pas parce qu’il est plus qualifié, mais parce qu’il sait mieux se vendre.
Il y a du vrai dans la longue liste d’affirmations de cet article, mais souvent ors contexte, non à propos et mélangé avec des mensonges. Technique de manipulation bien connue depuis des siècles par les enfummeurs.
Par exemple :
<>
Cela n’est vrai qu’à la condition de faire des fermes photovoltaïques en pleins champs, ce qui est une double sotise, malheureusement faite par des politiques incompétents conseillés par des “experts” de même eau.
Il suffit de couvrir les bâtiments existants, en épargnant les monuments historiques et les demeurs de caractère, qui sont quand même minoritaires (je le déplore, je n’aime pas l’architecture moderne). Si on couvre les bâtiments modernes en béton construits depuis 1960, collèges, lycées, universités modernes,, immeubles d’habitation, pavillons récents, gymnases, etc… on peut arriver facilement à une surface qui permettra de produire en France, sur l’année, plus d’énergie électrique que nous n’en consommons. Cette énergie sera produite surtout en milieu urbain, là où ell est la plus nécéssaire. On élimine bien des pertes de transport. Elle est produite essentielement de jours, c’est à dire pendant le pic de consommation. Biens sûr cela ne produit pas la nuit et peu en hivers. Il y a alors d’autres solutions, qui seraient longue à décrire ici. il ne s’agit pas d’avoir une solution, mais un ensemble cohérent, relié en réseau au niveau européen, parce que par exemple, le soleil se lève plus tôt sur la Grèce, et se couche plus tard sur le Portugal.
Tout cela seulement pour illustrer que les afformations de M. Michael Shellenberger sont du bon sens en apparence. Le bon sens est la somme des affirmations qui nous évitent de réfléchir disait mon prof de philo. depuis je me suis méfié du bon sens, comme fausse évidence, et j’ai pu faire de la physique intelligement.
Le soucis est que la quasi totalité des affirmations de cet expert en communication, qui je le répète n’est pas un physicien, sont de l’ordre de ce prétendu “bon sens”. Elles ne sont valables que si on ne les examine pas attentivement en profondeur.
Il préconise le nucléaire, comme beaucoup de modernistes qui ont surtout le souci de profiter d’une société d’abondance. On n’est pas dans la simplicité bénédictine, mais dans ce que nous promet la publicité (encore de la “com”) :
<>
l’usage de l’énergie nucléaire civile produit des déchets radio-actif très toxiques à durée de vie très longue. On est sur une échèlle de plusieurs siècles pour le plutonium238, plusieurs milénaires pour d’autres isotopes. Si les romains avaient construits des centrales nucléaires, nous serions encore en train de gérer leurs déchets. peut on garantir au vu du passé, et surtout du présent, une stabilité politique de plusieurs milénaires à nos enfants qui permetra une gestion responsables de ces poisons ?
Bien sûr que non.
Ce que j’ai appris ces 40 dernères années, comme scientifique dialoguant avec d’autres scientifiques :
– le changement climatique actuel est un des plus rapides, si ce n’est le plus rapide connu par la nature depuis des centaines de millions d’années.
– Il est provoqué massivement par l’usage de carburants fossiles, mais aussi la destruction des sols naturels. La forêt amazoniène est moins le poumon de la terre que les océans (un peu qiuand même, mais sa destruction pour produire de la viande est un cause de libération massive de dégradation de la nature, des sols, des zones de pêche, et de libération de gaz à effet de serre, et aussi évidement un drame de destruction de la biodiversité.
– la production de viande rouge consomme 10 ou 20 fois plus de ressources que la production de glucides, de lipides, et de protéïnes végétales. (Là aussi prenons exemple sur les bénédictins).
– le bois énergie, est moins polluant, sous condition d’être correctement utilisé que la filière charbon, mais il ne peu et ne doit pas être une source d’énergie industrielle massive. Par contre il est excellent pour chauffer en cogénération des ensembles collectif avec des chaudières bien conçues et convenablement entretenues.
– etc..
sivolc
Pierrot, j’approuve tout votre commentaire. Moi aussi je suis ingénieur ayant passé ma vie dans l’engineering pétrolier, énergétique et chimique international. Comme vous je m’évertue à garder les pieds sur terre, ayant observé dans mon métier que le plus ardu est de savoir maîtriser les spécialistes, avec à la clé la sanction du réel dans les installations industrielles construites.
Haizkolari
Les citations que je reprend ne sont pas passées. La première est :
“100 % d’énergies renouvelables nécessiteraient d’augmenter le nombre de terres utilisées pour l’énergie de 0,5 % à 50 % ;”
Ce que je conteste ci-dessus. C’est une fausse évidence.
Haizkolari
La seconde citation que je conteste est :
“Le plus important pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole et au gaz naturel et enfin à l’uranium “.
J’ajouterai que quand ce communicant parle de passer du bois au charbon, on sens qu’il n’a jamais vécu en pays minier comme dans la Lorraine des années 1960.
Quand on connait le vrai bilan de ces deux sources d’énergie, on sait qu’il affirme n’importe quoi.
Collapsus
Pourquoi doit-on vous croire vous plus que lui ?
Meunier
Je me permettrait deux remarques
“– Il est provoqué massivement par l’usage de carburants fossiles, mais aussi la destruction des sols naturels.”
Pour la partie sur les carburants fossiles, si vous parlez du CO2, merci de vous pencher sur les coefficients d absorption du CO2, et le taux de plein effet (je ne connais pas le terme exact) de cette absorption. 99% de l effet d absorption du CO2 atteint avec un taux atmosphérique bien plus faible que le taux de présence naturel (dont on pourrait passer des heures à le définir tellement il est variable). Id est, l effet de serre que l on reproche au CO2 est déjà à pleine puissance sans même prendre en compte le CO2 emis par l Homme.
Par ailleurs l’équation de l effet de serre suppose une modélisation en couches ou blocs, modélisation remise en cause très fortement ces dernières années car elle empêche la prise en compte des dynamiques de flux.
Personnellement j’ai fait tourner de vieux modèles informatiques sur le sujet, on obtenait une terre plus chaude que le soleil vers l’an 3000…
La science n’est clairement pas aboutie en la matière.
La pollution est évidemment un problème, l extension de zones désertiques comme le sahara à cause des saccages de verdures provoqués par les troupeaux un probleme réel ; et pour le coup, dû à l action humaine. Ou encore la variation d acidité des océans à surveiller, avec ses conséquences (et que l on peut en partie imputer à l homme).
Mais la planète est un système extrêmement complexe et les généralisations, dans un sens ou dans l autre, clairement des abus d’interprétation. En particulier quand les éléments scientifiques récents sont quasi exclusivement (hors mesures satellitaires) dûs à des simulations informatiques aux paramètres et algorithmes extrêmement discutables, très souvent remis en cause assez rapidement par l’observation.
Pour ce qui est des mesures satellitaires, ne parler que du pôle nord en excluant le pôle sud / faire abstractions des dernières découvertes sur les cycles solaires (cf travaux de l’academie anglaise) alors que c est la source principale de notre chaleur, et faire des annonces catastrophistes sur des variations saisonnières observées pendant des périodes extrêmement courtes relève clairement de l’arnaque.
Pour ce qui est du bilan des sources d energie, l être humain n a fait que cumuler sans jamais réduire aucune des sources (au niveau planétaire) les graphiques existent et sont très intéressants. Je n aborderai pas la question de quelle source d energie est propre ou non. Il est évident que si le paramètre du CO2 n est pas notre critère principal, les batteries et éoliennes deviennent les moyens de production les plus polluants, de très loin, avec leur production nécessitant le lavage des sols à l acide etc, même en comptant les millénaires de radiations ou les effets nocifs des gaz d echappement. Donc pas si simple comme équation.
Cela n empeche pas de souhaiter obtenir un jour des moyens propres, une gestion raisonnable des ressources, et d investir en conséquence…
Collapsus
La vérité a une force insurmontable qui fait qu’elle s’impose toujours sur le mensonge, ce n’est qu’une question de temps. Les langues commencent à se délier sur l’imposture de l’urgence climatique imposée par la gouvernance mondiale qui pourrait entraîner la planète dans une catastrophe pire que celle qu’ils annoncent.
Malthus n’a pas fini de répandre ses erreurs mortifères pour le grand bonheur des prophètes de malheur qui entendent imposer par la peur une dictature mondiale.
Haizkolari
En fait je suis vraiment désolé, presque désesperé, de voir combien l’humain est capable de dénis. C’est ce que j’appelle le “syndrôme Chamberlain” en référence à Neville Chamberlain. ce personnage politique anglais était tellement terrorisé par la menace d’un conflit avec l’Allemagne des années 1930, qu’il était da,ns le dénis, de cette menace, ce qui facilita le ré-armement hitlérien, puis le désastreux pacte de Munich.
Beaucoup trop de nos contemporains sont dans ce mode de pensée, sont des Neuville Chamberlain.
À gauche, on est dans un déni délirant au sujet de la menace de l’invasion migratoire, de l’islam comme fascisme sournois, du grand remplacement (désastreux d’ailleur pour les économies d’énergie).
À droite, parce que ce sont des idées de gauche, mais aussi parce qu’on tient à sa bagnole, à son consumérisme, même chez les catholiques, on est dans le déni du changement climatique d’origine anthropique.
Ce communicant qui a longtemp menti, s’est cherché un autre public pour vendre sa com.
Mais c’est toujours un baratineur.
Haizkolari
Pierrot.
votre argument sur le vélo, est e la grosse mauvaise foi.
Haizkolari
Je ne travaille certainement pas dans le marketing, la pub, le schowbiz, ou la finance.
Encore récemment j’ai combattu dans une association catholique l’idée de faire appel à une entreprise de marketing pour “faire de la com”. Contre nature, même pas efficace, et au prix de confier le fichier des adhérents à une boite privée.
Vous avez très bien compris pourquoi je défend le vélo comme moyen de transport quotidien. il consomme quasiment pas de produit pétrolier, ce que j’affirme qu’il faut éviter.
Je sais que les moteurs ont fait des progrès de consommation important. Conséquence, les bagnoles sont plus grosses, comme ces odieux SUV qui bouchent nos routes rurales, ou que le propriétaire laisse moteur allumé sur le parking de la poste ou de la boulangerie pour continuer à actionner la climatisation (fluide 40 000 fois plus puissants comme gaz à effet e serre que le CO2, et il y toujours des fuites).
Bien entendu, si pour vous consommer les carburants fossiles ne présente aucun problème, je comprend votre argumentaire basé sur du bon sens pratique.
Je pense quand même à cette petite étude réalisée par Jacques Ellul en son temps. Vous considérez une bagnole. Elle permet de parcourir au cours de sa vie de nombreux kilomètres. Cela représente une distance D.
Pour arriver à ce résultat, il faut du temps. Le temps des trajets + le temps aussi pour gagner de l’argent qui permettra de payer la voiture, le carburant, l’entretien, les taxes, etc… Au total on obtient un temps horaire T qui est celui réellement nécessaire pour parcourir la distance totale D, T = [temps de trajet + temps pour gagner des sous].
Faites D/T pour obtenir la vitesse moyenne.
V = D/T
On obtient une vitesse de l’ordre de celle d’un vélo …
Quand à la bougie, puisqu’elle est faite à base de produits pétroliers, je ne le vois pas comme une solution écologique, et je ne connaît pas d’écologistes, sérieux ou pas qui s’éclairent quotidiennement par ce moyen.
C’est faire appel à une image folklorique sans aucun sens. Ce n’est pas un argument rationnel, mais émotionnel et limite mensonger.
Axelled
Bonjour,
Voici des aveux qui vont toucher parce que leur auteur semble prendre beaucoup de risques. A chacun de se faire une opinion mais ne prenons pas pour parole d’évangile tout ce que dit quelqu’un qui a menti pendant si longtemps, et posons nous la question : pourquoi parler maintenant ?
Visitez une ferme ‘à taille humaine’ où l’agriculteur connait ses bêtes, goûtez leur viande, lait, oeufs, etc.. puis essayez de visiter un élevage industriel et, si la maltraitance animale ne vous a pas définitivement écoeuré, achetez ce qui y est produit (si vous y arrivez, les grandes filières sont souvent opaques pour le consommateur) …inutile de réfléchir, vous aurez compris.
Rencontrez des agriculteurs aux poumons abimés par les produits chimiques si longtemps épandus.
Regardez des terres brûlées rendues stériles par ces mêmes produits, admirez nos campagnes industrialisées (éoliennes entre autres, merci les pseudoécolos) et nos paysans mondialisés, les yeux rivés sur l’écran, pieds et poings liés entre emprunts et subventions, …
La solution industrielle est un leurre ! le tout chimique est un totalitarisme économique redoutable qui, on le voit ici, est parfaitement compatible avec la pastèque : Cet ‘écolo’ nous projette un univers kolkhosien..on connait la suite .
Et puis prenez votre bicyclette et allez vous promener, écouter les oiseaux (il en reste mais sans la diversité d’autrefois). Cela vous permettra de rendre grâce au Créateur, ouvrira coeur, esprit .. et nettoiera vos poumons qui pourront fonctionner en consommant du bon oxygène et en rejetant du bon CO2 que les arbres (il en reste mais sans la diversité d’autrefois) recycleront. La Vie est belle quand on sait l’admirer, la protéger, l’utiliser sans l’asservir !
Alors, la peur du changement climatique ? Plus besoin pour le moment, on a le Covid ! C’est beaucoup plus efficace parce que ça touche de beaucoup plus près.
Ceci explique cela.
LELIEVRE
Bonjour,
Les problèmes climatiques existent vraisemblablement (je ne suis pas spécialiste en la matière), les humains ont très certainement leur part de responsabilité par la toxicité de leurs activités, la déforestation au profit du béton et du bitume…et de plus en plus au cours de l’Histoire. Impossible de le nier.
Une question centrale demeure : l’Homme est-il pour autant le seul grand responsable de ces désordres, j’en doute très fortement et crois beaucoup plus que le soleil a une action bien plus grande sur le réchauffement…Bref, il existe sûrement des intérêts financiers et politiques malsains pour mettre tout sur le dos de l’humanité jusqu’à créer l’écocide (qui méritera vraisemblablement la prison à vie, voire la mort dans certains pays) !
Même si c’est un lieu commun, je retiens dans la Loi Scoute : “Le Scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu, il aime les plantes et les animaux”; ce qui induit le respect et une protection au profit de la biodiversité mais aussi de notre propre bien-être. Un simple exemple : préférons les cours de Sciences naturelles en classe ou dans la nature ?
Je suis convaincu que le bois reste une bonne énergie, et que le photovoltaïque généralisé sur des toits de maison est une bonne solution.
Je ne suis pas persuadé par l’industriel énergivore et préfère le circuit-court qui privilégie l’emploi au sein de petites structures, la relation humaine, la traçabilité, le juste prix.
Meunier
J ai été colocataire d un anglais,employé de lobby ur les sujets écolo auprès de l ONU en allemagne.
Aucune formation scientifique chez ses collègues, uniquement des experts en communication.
Nous avons eu des discussions passionnantes. Au fond, le souci est le suivant: les organismes type onu font appel à des cabinets externes de consultation sur ces sujets. Des “experts”. Ces cabinets n existent que tant que les crédits de recherche sont reconduits.
Donc bien évidemment les chiffres mis en avant par les rapports doivent être plus sensationnels d une fois sur l autre, car on attend de l expert qu il apporte des éléments neufs régulièrement pour justifier les conférences aux 4 coins de la planète tout frais payées, cela va de soi. Et pour des gamins ayant moins de 30 ans, à peine capables de résoudre une équation de second degré, la note de synthèse “d expert” va vite se transformer en résumé des études qui vont dans le sens de sa création de poste / promotion lorsqu’une nouvelle mission aura été accordée à son lobby. Quitte a “ajuster” certains graphiques, ou expurger des parties de résultats.
Leurs employés circulent dans le monde au rythme de leurs promotions et des diverses conférences. Pas besoin de préciser qu’à l époque, il attendait une mutation vers l afrique du sud, et était en train de rompre avec “la femme de sa vie” (selon ses mots) qui elle était restée en angleterre. Je vous laisse imaginer la perception du monde que ce style de vie implique.
Lors d un déplacement en avion l annee derniere, je me suis retrouvé derrière deux membre de ce types de lobbies, qui revenaient du Brésil et étaient en transit vers un autre pays exotique, ils plaisantaient sur le fait d’avoir été hébergés 3 semaines pour 2 h de conférence et 3 fois 2 h de travaux collectifs…
Gaudete
je ne suis pas sur que le photovoltaïque sur le toit des maisons soit une bonne solution car il y a une pollution des ondes qui peut être plus que néfaste pour la santé, les éleveurs s’y sont pas trompés, très peu ont couvert le toit des batiments pour loger les animaux: problèmes de santé de fertilité etc et en plus les vaches par ex sont bcp plus réceptives que nous. D’autre part en cas d’incendie, contentez-vous de regarder bruler, les pompiers n’interviendront pas, alors je ne pense pas que ce soit une solution!
Haizkolari
Gaudette. Quelles ondes ?
Le photovoltaïque fonctionne en _courant continu_ de basse tension. Les panneau n’émettent pas d’ondes électromagnétiques par eux même. Seul le convertisseur courant continu – courant alternatif qui injecte l’énergie produite par les panneau dans le réseau électrique peut en produire,j mais cet appareil peut, doit, être placé dans un boîtier qui fait “cage de Faraday” et coupe donc les émissions d’ondes électromagnétiques comme pour tout appareil électronique.
Dans ma région, je vois tout les jours des bâtiments agricole couverts de panneaux photovoltaïques.
Quand à cette histoire des pompiers, d’où vient elle ,
Les panneaux actuels sont à base de silicium, l’élément chimique le plus abondant de la croûte terrestre. Cela fait longtemps que la vie s’y est habitué. Peut être que le support en verre des panneaux peu poser problème en cas d’incendie, mais pas plus que les vitres des fenêtres, peut être moins, car si les panneaux sont aux normes de résistances aux chocs, ils sont probablement en verre trempé.
Ce n’est pas LA solution, mais cela en fait partie.
Haizkolari
Vivant à la campagne, j’ai beaucoup fréquenté certains milieux écolo niouageux où les pseudo sciences fleurissent allégrement. Il faut se méfier, Dès que l’on parle d’ondes, en particulier d’ondes de formes, d’énergie tellurique, d’énergies subtiles, de géobiologie, etc..; on a généralement affaire à des baratins d’origines new-âge qui dérivent parfois vers la magie et la sorcellerie (portes d’entré des démons). Ce sont des escroqueries.
LELIEVRE
Bonjour Gaudete,
Sur la pollution des ondes, c’est vraisemblablement un peu compliqué et il existe certaines protections. Quant à la pollution des ondes du photovoltaïque, vous en avez certainement beaucoup plus dans votre domicile électrifié, portables dans votre poche, wi-fi….
https://www.picbleu.fr/page/solaire-photovoltaique-les-risques-d-exposition-electromagnetique-pour-la-sante
Haizkolari
Lelievre.
Exact.
Wifi, “dent bleue”, téléphone portable et autres sont beaucoup plus réalistes comme sources de pollution électromagnétique, puisque leur fonctionnement passe par l’émission d’ondes de très haute fréquence.
Par définition, un courant continu et constant produit un champ magnétique constant. S’il est constant, il ne produit pas de champs électrique induit (Loi de Lenz-Faraday), et n’émet pas d’ondes électromagnétiques.
Le courant qui passe dans les panneaux photovoltaïques est continu (toujours dans le même sens), et si l’installation est bien conçue et bien régulée, les perturbations du convertisseur sont “lissées”, donc avec des variations faibles et surtout lentes.
Par eux même les panneaux produisent un courant presque constant. j’admets que le convertisseur continu – alternatif, s’il est bas de gamme, et l’installation mal faite, or normes, peut amener les panneaux à donner leur courant “par à coup”. Mais je n’ai pas encore rencontré de telles installation.
Haizkolari
Meunier.
Entièrement d’accord avec vous sur ce genre d’experts. on en trouve aussi auprès des collectivités locales avec le même fonctionnement.
Ce n’est pas auprès d’eux que je construit mon opinion, mais avec les scientifiques de terrain.
AFumey
Le débat dans les commentaires est presque plus intéressant que l’article – déjà notable.
On y trouve rectifiées certaines ‘vérités’ du repenti qui sonnent faux (la défense de l’agriculture industrielle?)
Merci à ceux qui se sont exprimés, au risque de se voir contredits: c’est le principe même de la ‘disputatio’.
Remy
Confession intéressante sur la soi disant responsabilité anthropique de l’éventuel changement climatique, et sa gravité pour l’humanité.
Cela est toujours bon à prendre
Mais d’autres points de cette confession sont plutôt inquiétants :
L’agriculture industrielle chimique contribue manifestement à des empoisonnements insidieux, des agriculteurs, des sols, des consommateurs, participe aussi (ce n’est pas la seule cause) à l’exode et à la désertification rurale, et je confirme qu’il est possible de produire la nourriture de 10 milliards d’habitants sur la planète (et sans doute beaucoup plus), avec des méthodes se passant à plus de 90 % de la chimie de synthèse.
Quant au chauffage bois qui serait plus nocif que le charbon ou le pétrole, c’est assez cocasse, cela dépend où on se trouve sur la planète.