Emmanuel Macron a réussi à concentrer tous les ressentiments contre sa personne et ses représentants, en l’occurrence les élus LREM, élus pour leur seule appartenance au parti d’Emmanuel Macron… Depuis le début de la mobilisation, plusieurs élus LREM ont subi des agressions, insultes ou menaces.
- Le député de Dordogne Jacqueline Dubois a vu son véhicule incendié samedi soir, devant son domicile.
- Dans le Nord, la permanence du député Anne-Laure Cattelot a été prise pour cible dans la nuit du 17 au 18 novembre. Son local a été tagué et recouvert d’affiches où était écrit : “En marche racketteur”.
- Le 20 novembre, le député de l’Oise Carole Bureau-Bonnard a vu débarquer une trentaine de “gilets jaunes” devant son domicile à Noyon. Scandant des slogans tels que “Bonnard au placard”, les manifestants ont ensuite accroché leurs gilets jaunes à la grille de la maison.
- A Quissac (Gard), des “gilets jaunes” se sont retrouvés le 22 novembre devant la permanence du député macroniste Olivier Gaillard. Les manifestants ont déposé un cercueil avec une pancarte “Macron, Gaillard : dehors”.
- Le même jour, une vingtaine de “gilets jaunes” ont tenté de forcer l’entrée du domicile du député Christophe Lejeune, élu en Haute-Saône. Les individus auraient également “cadenassé la porte d’entrée du domicile de l’élu”.
- Dans la nuit du 23 au 24 novembre, Mireille Robert a été victime d’une intrusion à son domicile. “Quarante hommes casqués et cagoulés” se sont introduits dans la propriété privée de ce député LREM de l’Aude. La famille a tenté de parlementer avec des intrus qui filmaient la scène, mais ils ont quitté “les lieux avant l’arrivée de la gendarmerie”.
- A Carpentras (Vaucluse) le 27 novembre, le député Adrien Morenas a pour sa part retrouvé l’entrée de sa permanence murée par des parpaings colmatés avec de la mousse expansive.
- Le 29 novembre, c’est au tour de la permanence de Claire O’Petit, députée LREM de l’Eure, d’être vandalisée à coups de masse à Vernon (Eure).
- A La Roche-sur-Yon, le député vendéen Patricia Gallerneau a eu la mauvaise surprise de retrouver une dizaine de poubelles déversées et entreposées devant sa permanence parlementaire.
- D’autres députés auraient été menacés.
- A Chauny (Aisne), la permanence du député Marc Delatte a été vandalisée, le 8 décembre. Sur la vitrine de son local, des inscriptions à la bombe de peinture blanche ont été taguées dans l’après-midi.
Jerome
Snif pas un mot des Frères Musulmans caillassent les magasins parisiens …
Snif
Denys Perrin
Ils n’auront plus besoin de caillasser à parti de demain
Classico
Que ceux qui louent la Révolution Française ne se plaignent pas
F. JACQUEL
Cela représente une grosse dizaine de députés “en marche arrière”. Il en reste un peu moins de 300 à “prevenir” (ou à “éduquer”).
On cherche des “éducateurs spécialisés” pour terminer le travail…
VAUCENAY
Evidemment on ne peut que condamner ces “exagérations” qui montrent le “ras-le-bol” de beaucoup de français et la sympathie assez général envers les “gilets jaunes”.
J’ai entendu la député de Dordogne qui a eu sa voiture brûlée : bien sûr que c’est inadmissible ; mais à tout prendre, entre deux voitures brûlées (ce qui est bien entendu anormal dans les 2 cas), il me semble plus “équitable” (si l’on peut parler d’équité, d’où les guillemets) que ce soit celle d’un député (qui peut mieux se défendre, avoir l’écoute des media, etc…) que celle d’une personne lambda qui se retrouve seule devant les tracas de ce genre.