La mise en oeuvre du Brexit a franchi une première étape législative au Parlement britannique dans la nuit du lundi 11 à mardi 12 septembre, avec l’adoption du projet de loi gouvernemental destiné à mettre fin à la suprématie du droit européen au Royaume-Uni. A l’issue de plus de huit heures de débats, les députés de la chambre des Communes ont adopté ce texte à 326 voix contre 290 en seconde lecture, après avoir rejeté un amendement travailliste de blocage du texte.
C'est un premier test réussi pour la solidité de la coalition entre les Conservateurs et les nord-irlandais du DUP.
Le «Repeal Bill» continuera d’être examiné au Parlement dans les prochains jours.
Baptisé «Loi de (retrait de) l’Union européenne», le texte vise à abroger l’«European Communities Act» de 1972 qui avait marqué l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE et introduit la primauté du droit communautaire sur le droit britannique. Concrètement, cette loi doit permettre au Royaume-Uni de continuer à fonctionner normalement lorsqu’il aura effectivement coupé le cordon avec l’UE, fin mars 2019 théoriquement, à l’issue du processus de négociation avec Bruxelles.
René Clémenti
Comme quoi, quand on veut on peut.
Irishman
L’abrogation du droit européen… Est ce qu’un jour nous aurons la chance de vivre cette libération ?
Au moins dans un premier temps, que le droit français prime sur l’européen !
J.EFF
Bravo !!
Vive le Royaume d’Angleterre.
Vice la Reine !!!
Meltoisan
Bravo les British !
Prenons exemple sur eux et réclamons la primauté du droit français sur le droit communautaire !
Stephe
Encore un effort et ils pourraient même abroger leur équivalent de pseudo ” mariage pour tous”. Après tout si le bon sens leur revient tout est possible.?
Oncle Donald
May a le sens de l’honneur : elle n’était pas favorable au Brexit, mais elle respecte la volonté du peuple.
Les députés qui votent montrent qu’ils n’ont aucun sens de la démocratie.
Mais, ils sont démocrates comme Merkel que Zemmour opposait à May, disant que pour la première la démocratie était le respect de “valeurs”, tandis que pour la seconde, c’était le respect de la volonté du peuple.