Lu sur l'Observatoire des subventions :
"Alors que l’association des contribuables d’Aubagne, et 9 députés se penchent sur la participation financière du comité d’entreprise de la SNCF à l’envoi d’une flottille pour « briser le blocus de Gaza », les révélations faites par le magazine Capital de ce mois d’avril arrivent à point nommé pour étayer l’indignation des contribuables. En effet, le magazine révèle les incroyables dérives financières des comités d’entreprise de la SNCF à EDF/GDF en passant par celui d’Air France et de France Télecom. Bien que les 35 000 CE soient gérés avec rigueur, les dérives se multiplient : gaspillage, financement des syndicats, malversations.
Selon l’enquête faite par le journaliste de Capital, M. Etienne Gingembre, malgré des subventions généreuses la CCAS d’EDF/GDF qui reçoit tous les ans 470 millions d’euros termine l’année 2009 avec un déficit de 90 millions d’euros et une trésorerie négative de 130 millions. Les frais de fonctionnement crèvent le plafond et la Cour des comptes qui scrute les dérives de la CCAS les estime à 26% de ses dépenses soit environ 140 millions d’euros en 2010. Ce n’est pas tout, avec l’effondrement du nombre de cotisants (moins de 5% des salariés) les organisations syndicales se servent, quelquefois, dans les caisses bien garnies des CE. […] A Lyon, l’instruction judiciaire bouclée en janvier dernier, a révélé quela CGT, la CFDT, FO et le syndicat des conducteurs de trains (FGAAC) ont encaissé des centaines d’heures de fausses formations payées par le CE régional de la SNCF. Chacune étant facturée entre 175 euros (FO) et 500 euros (FGAAC). La CGT majoritaire croque la plus grosse part du gâteau (140 300 euros en 2006) mais les sept autres syndicats (CFDT, FO, Unsa, CFTC, FGAAC, CGC et SUD-Rail) ne sont pas restés sur leur faim. Tous viennent d’être mis en examen."
Papon
EDF et SNCF, anciennes citadelles du Komintern…