Lu ici :
"En vertu de l’Accord signé entre la République Française et le Saint Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’Enseignement supérieur, le niveau de tous les diplômes canoniques du Centre Sèvres, facultés jésuites de Paris, est reconnu par la France : licence, master, doctorat, en philosophie comme en théologie.
C’est une nouvelle de première importance qui concerne les deux facultés du Centre Sèvres. […] Jusqu’à présent, en raison d’une loi de 1905 très stricte portant sur la séparation de l’église et de l’état, aucun diplôme délivré par les facultés ecclésiastiques françaises n’était reconnu par l’état. Grâce à un nouveau cadre juridique, et à la suite du rapport très favorable donné par l’Agence d’évaluation du Saint-Siège (AVEPRO) lors de sa visite, les diplômes du Centre Sèvres ont été présentés par la Congrégation pour l’éducation Catholique à la reconnaissance de la France."
Exupéry
Y ayant moi-même jadis enseigné, je puis dire que – vu certains enseignements, idéologiquement corrects qui s’y donnent – il n’est pas vraiment étonnant que l’État reconnaisse cet établissement comme bon serviteur…
Anonyme
pourquoi voir toujours le mauvais côté des choses quand on a l’occasion de se réjouir?
Thadée
La loi de 1905 n’a rien à voir là-dedans !
C’est une loi des années 1875 qui libéralise l’enseignement supérieur, e qui a donné la liberté à l’Eglise d’ouvrir des universités catholiques. La loi de 1905 n’a rien changé à cela.
Le problème de fond est : pourquoi l’Eglise a-t-elle besoin d’une reconnaissance de ses diplômes par l’Etat ? Vu le niveau des universités étatiques, ce serait plutôt à l’Eglise à faire la fine bouche et à refuser de reconnaître la valeur des diplômes étatiques !