Le 26 décembre 2017, le député Adrien Quatennens (France Insoumise – photo) posait une question écrite au ministère de l'Education nationale mettant en cause la conformité des enseignements dispensés au sein du réseau Espérance banlieues avec les valeurs de la République. Le 1er mai, le ministère de l'Education nationale répondait par écrit :
« À la rentrée scolaire 2017, la « Fondation Espérance banlieues » coordonne un réseau scolarisant environ 400 élèves dans 11 écoles élémentaires, dont 5 auxquelles est adjoint un collège, soit 16 établissements. Il s'agit d'établissements scolaires privés qui ne sont pas liés à l'État par contrat, ou « hors contrat », et dont le régime juridique constitue un point d'équilibre entre au moins deux droits constitutionnellement reconnus. La liberté de l'enseignement ne permet d'imposer aux établissements scolaires privés hors contrat ni la méthode ni le rythme prévus par les programmes officiels pour acquérir tous les domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Néanmoins, le droit à l'instruction impose à ces établissements non seulement de faire en sorte que, à 16 ans leurs élèves aient acquis tant ce socle que les valeurs de la République, mais aussi de faire partager à leurs élèves ces valeurs tout au long de leur scolarité, dans le but d'en faire des citoyens. S'agissant de l'ouverture des établissements privés hors contrat, la question suggère que la loi conditionne cette ouverture à « la levée de tout doute quant à la conformité des enseignements qui y sont dispensés ». Si le contrôle antérieur à l'ouverture d'un établissement ne peut pas porter sur les enseignements, puisqu'ils n'y sont pas encore dispensés, toutefois la loi visant à simplifier et mieux encadrer le régime d'ouverture et de contrôle des établissements privés hors contrat, adoptée par l'Assemblée nationale le 29 mars 2018, contribue à mieux connaître l'objet des enseignements délivrés dans ces établissements lors de leur ouverture. Ses dispositions constituent une avancée significative en offrant aux services de l'État et des communes un cadre juridique rénové et renforcé. Ainsi, désormais, tout porteur de projet d'établissement fournira la description de « l'objet de l'enseignement » qu'il entend mettre en place et l'autorité académique vérifiera que ce « projet d'établissement » confère à celui-ci un « caractère scolaire » ou, le cas échéant, « technique ». S'agissant du contrôle du fonctionnement des établissements hors contrat, il est dès aujourd'hui exigeant et effectif, et la loi votée le 29 mars vise à le renforcer. Ce contrôle porte notamment sur les diplômes exigés des directeurs et des enseignants, l'instruction obligatoire et le respect de l'ordre public (article L. 442 2 du code de l'éducation). Concernant tout d'abord les diplômes des directeurs, le baccalauréat est d'ores et déjà requis pour exercer des fonctions de direction dans tout établissement privé hors contrat. De plus, la condition d'avoir exercé pendant cinq ans au moins des fonctions de direction, d'enseignement ou de surveillance était requise pour exercer des fonctions de direction dans le second degré. Elle est étendue aux fonctions de direction exercées dans le premier degré par la loi votée le 29 mars dernier. Concernant ensuite le diplôme des enseignants dans les établissements hors contrat, il est exact qu'aucune condition n'était exigée jusqu'à présent pour enseigner dans une classe de collège ou de lycée général hors contrat. Là encore, la loi votée le 29 mars dernier uniformise les conditions de diplôme pour enseigner. Concernant enfin l'instruction obligatoire, son contenu est défini à l'article L. 111-1 du code de l'éducation, et, au surplus, pour les élèves en âge d'être instruits, par l'article L. 331-1-1 du même code et par le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Au-delà de ces considérations générales, et concernant en particulier les inspections menées dans les 16 établissements labellisés par la « Fondation Espérance banlieues », 6 d'entre eux ont été ouverts à la rentrée scolaire de septembre 2017 et 11 ont déjà été inspectés au moins une fois. Les autres le seront dans les mois à venir. En ce qui concerne les inspections intervenues, aucune atteinte aux valeurs de la République n'a été relevée. Comme pour tout autre établissement scolaire, le ministère de l'éducation nationale ne communique pas le contenu des rapports d'inspection.»
Nous ne saurons donc pas quelles sont ces fameuses valeurs de la République…
Eric Mestrallet, président fondateur d'Espérance banlieues, déclare :
« Depuis 6 ans, Espérance banlieues crée des écoles innovantes dans les quartiers afin de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire. Oui, les 11 écoles du réseau respectent bien les valeurs de la République et elles vont même au-delà : elles enseignent aux enfants les principes qui les aideront à devenir des adultes libres et droits, prêts à s'engager pour le Bien commun de leur pays. Je me félicite aujourd'hui que cela soit reconnu par la plus haute instance de l'Etat dans le domaine nous concernant, le ministère de l'Education nationale. La participation des élèves aux commémorations républicaines et le lever du drapeau en assemblée au sein de l'école viennent souligner, s'il en était besoin, l'attachement des écoles Espérance banlieues à notre pays, la France. Il s'est encore manifesté tout récemment lors de l'hommage au Colonel Beltrame ».
Espérance banlieues compte aujourd'hui 11 écoles primaires et 5 collèges et scolarise près de 600 élèves.
incongru
plutot fiéleuse, la question…
lève-toi
Quelles valeurs de la Répugnante ??
Stephe
Vu la photo ils les prennent au berceau dans ce parti bolchevique.
mouette
avec son air de premier communiant …
Gipsy
Valeurs de la république mais pas valeurs chrétiennes malheureusement, les musulmans de ces écoles restent musulmans. …
remy
Imposer les valeurs de la “République” est une contrainte idéologique et politique.
Les valeurs de la royauté, anglaise, belge, néerlandaise seraient différentes ?
Stella Maria
Pauvre garçon…qu’ est ce qu’ il fait à FI ?… vivement qu’ il se réveille !
ludo72
Le président fondateur affiche naïvement les principes et valeurs qui régissent Espérance banlieues ; alors effectivement pour des gens sensés l’attachement à la France et au drapeau entres autres sont des valeurs saines et respectables.
Mais qu’on ne s’y méprenne pas : le corpus des “valeurs de la République”, bien que jamais défini et pour cause, a sensiblement évolué depuis 30 ans… vers le gloubiboulga euro-mondialiste, décadent, faussement anti-raciste qui constitue l’ossature idéologique de nos pseudos élites républicaines.
La question posée par cet “insoumis” n’est donc pas innocente ; en filigrane tout ce qui n’est pas dégénéré et décadent n’est pas considéré comme républicain…
Déjà rien que pour cette raison, le retour de la royauté serait plus que souhaitable car il ne serait rien d’autre que le retour de la France !
Alpin
Liberté, égalité …….vaseline.
Rien d’autre à ajouter.
IN CON TOUR NA BLE
Jean Lassalle , le moment venu prêt à mêler ses voix au ……FN !!!
Et c’est ainsi que “le sursaut national ” va prendre naissance .
Macron homme d’avenir ?
Bien sûr que non ,c’est l’homme du passé.
De toutes parts les peuples désirent “briser leurs chaînes ”
http://www.bvoltaire.fr/macron-deja-homme-passe/
https://www.valeursactuelles.com/politique/jean-lassalle-pourquoi-je-suis-candidat-aux-europeennes-95297
camelot
Les écoles Espérance Banlieues respectent bien… les valeurs de la République !!
et bien c’est justement le PROBLEME de cette association qui finalement ne fait qu’appliquer le(s) plan Borloo.
Et dire que nos jeunes s’y engouffrent pour au final n’appliquer que le plan Blanquer pour créer une élite… MUSULMANE.
Quelle tristesse. il est temps de faire la lumière sur cette association.