Alors que Pap Ndiaye vient d’annoncer la sortie imminente d’un plan imposant un « quota » d’élèves boursiers aux établissements privés sous-contrat, la mixité sociale est sur toutes les lèvres.
« L’effet pervers [de cette mesure] c’est que cela risque de pousser les élèves les plus riches du privé sous-contrat vers le hors-contrat qui se répand déjà de plus en plus » explique Laurent Zameczkowski, président de la PEEP (Fédération de parents d’élèves du public), dans le Figaro du 17 avril 2023.
Contrairement à ce qu’il laisse entendre, les écoles privées hors-contrat ne sont pas des écoles pour les « plus riches » mais des établissements ouverts à tous, massivement associatifs et donc sans but lucratif.
La Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes et la Fondation pour l’école ne peuvent que s’indigner des amalgames qui sont faits ici, en comparant le hors-contrat à une anomalie qui se répandrait, alors qu’en réalité, c’est bien l’enseignement et le niveau scolaire de l’éducation nationale que les parents sont de plus en plus nombreux à fuir. Même le ministre Pap Ndiaye parle « d’évitement scolaire » !
Petits effectifs, pédagogies variées, prise en compte des besoins spécifiques de chaque enfant, liberté d’innovation, adhésion des parents au projet éducatif et pédagogique de l’école, accueil d’enfants handicapés, formation des professeurs, refus de l’introduction de l’idéologie woke dans les salles de classe… Les raisons de choisir le hors-contrat sont aussi variées qu’il y a de familles.
Oui, de plus en plus de parents, faisant très souvent un sacrifice financier, choisissent d’y scolariser leurs enfants, soucieux de leur avenir.
Les écoles indépendantes sont aussi, souvent, le dernier recours pour certains élèves, dont les troubles des apprentissages n’ont pas été pas pris en compte ou qui ont subi un harcèlement dont la dénonciation n’a pas été suivie d’effets.
Et pourtant… les enfants en situation de handicap qui sont scolarisés en école indépendante ne peuvent prétendre à une AESH financée par l’État, alors même qu’ils trouvent souvent dans le hors-contrat un refuge, après des années d’errance dans le public.
Et pourtant… les élèves scolarisés dans le hors-contrat ne peuvent bénéficier des bourses de l’État. Ils sont tout simplement exclus du dispositif !
Et pourtant… les familles qui payent déjà l’école à travers leurs impôts, ne bénéficient d’aucune aide de l’État, subissant ainsi une double peine financière.
Malgré ces différences de traitement, les écoles indépendantes connaissent une croissance ininterrompue depuis 15 ans. La grande majorité d’entre elles multiplient les initiatives pour accueillir des enfants défavorisés, y compris dans les zones rurales ou en banlieue, et leur permettre d’accéder à une instruction de qualité : tarifs dégressifs pour les fratries, adaptation du prix de la scolarité au quotient familial, demandes d’aides auprès de la Fondation pour l’école afin de ne pas faire peser davantage les coûts de l’école sur les parents, etc.
Plutôt que de s’attaquer aux solutions qui existent et qui se développent, pourquoi le Ministre ne s’interroge-t-il pas sur les raisons réelles du niveau catastrophique de beaucoup d’écoles publiques et sur le naufrage de l’éducation nationale ?
zongadar
…peut-être parce qu’on veut tout simplement en faire des mougeons (ceci pour répondre à la dernière question du texte).
Arwen
Je suppose qu’on est toujours le riche de quelqu’un.
Mais, de mon expérience dans différentes villes de France, j’ai constaté qu’il y avait peu de familles vraiment aisées dans les écoles hors contrat. Un peu plus peut être à Versailles, et encore…
Et souvent ces familles très aisées aident les écoles financièrement, à leur mesure.
Certaines familles sont même carrément ric rac. Aucun vêtement neuf ou extra en nourriture. Évidemment aucune vacances hors de chez eux, pas de télé ou smartphone etc.
En fait, certaines de ces familles, souvent nombreuses, vivent en dessous du seuil de pauvreté français je pense.
Collapsus
L’absence de télé ou de smartphone ne trahit pas obligatoirement un manque de moyens financiers mais plus souvent un choix délibéré des parents de mettre leur progéniture à l’abri de ces outils de pourrissement moral. Et la plupart des écoles hors-contrat catholiques leur font la chasse et elles ont bien raison.
Gaudete
Ce sinistre devrait d’abord donner l’exemple mais en macronie c’est toujours faites ce que je dis mais surtout ne faites pas ce que je fais. De plus il y a une chose qui lui tient particulièrement à coeur c’est la rééducation sexuelle à la mode macronique, c’est à dire lgbtqxyz il faut bien pourrir la jeunesse et même l’enfance. Encore un obsédé sexuel de plus, mais s’il y tient tant qu’il retourne chez lui dans sa case c’est là qu’est sa place puisqu’il vomit sur la France quand il est à l’étranger.
Il est là pour transformer les petits vrais français en imbéciles car il est plus facile de réduire en esclavage des gens sans réflexions que des gens qui se posent des questions. IL est dans la droite ligne des belcassine blanchette et consorts, des pourritures mises là pour détruire un peu plus la France, c’est normal avec le gigolo névrosé de l’élysée.
Non les écoles indépendantes ne sont pas des repaires de riches. Quoiqu’en pense le président de la PEEP qui fait partie évidemment des laïcards purs et durs il y a des familles qui se saignent à blanc pour donner une véritable éducation et instruction à leurs enfants et pourtant on nous dit qu’il y a liberté égalité mais c’est dans les rêves sans doute