Dans la nuit de mercredi à jeudi, des tags ont noirci la façade de la cathédrale Saint-Jean de Besançon (« Nos vies, nos corps nous appartiennent », « à bas la charité, vive la solidarité ».). L’édifice est classé monument historique. Propriétaire, l’État a porté plainte. Le père Bruard, recteur de la cathédrale, ne comprend pas :
« Ça ne nous laisse pas neutre », « nous sommes attaqués sur des sujets comme la vie et la charité, on a du mal à comprendre. Toute l’œuvre de charité a toujours été mise au service des hommes, c’est l’expression de l’amour de nos frères. L’Église a porté dans son histoire un message dont elle peut être fière. Alors pourquoi attaquer nos bâtiments ? »
C’est le troisième méfait de ce genre visant des édifices chrétiens de Besançon en quelques semaines, après des projections constatées sur l’église Saint-Martin des Chaprais et d’autres tags similaires visant, fin mai, l’église Saint-Joseph. Les 142 caméras de la ville livreront-elles l'identité des suspects ?