C'est le sens de l'élection de François Fillon, selon Alain Dumait, qui n'évoque que les aspects économiques dans Les 4 Vérités :
"[…] François Fillon collait à cette demande, tandis qu’Alain Juppé, qui l’a d’ailleurs reconnu, s’est trompé de positionnement, d’un bout à l’autre de sa campagne. Bien sûr que le candidat de la droite ne doit rien changer à ses engagements! Il n’a pas à écouter les critiques, en tout cas quand elles viennent de ses adversaires. Mais son programme mérite d’être complété et accentué, sur certains points. D’ailleurs, il le sait et a commencé à le faire. En parlant, par exemple, de privatisations, absentes de son programme jusqu’à présent. Loin d’être excessifs, ses engagements pécheraient plutôt par défaut.
– Si l’on veut ramener la dépense publique à moins de 50 % du PIB, ce n’est pas de 110 milliards qu’il faut la baisser,mais de près de 300!
– Si l’on veut réserver le statut de fonctionnaire aux agents en charge des fonctions régaliennes, ce n’est pas de 500 000 qu’il faut réduire les effectifs, mais de 1 500 000.
– Et si l’on veut aligner sur ce point les agents de la sphère publique sur les salariés du privé, ce n’est pas un jour de carence en cas d’absence qu’il faut retrancher, mais trois…[…]"