Cela va faire partie de l'apprentissage indispensable. Extrait du reportage du Parisien :
"Une trentaine d’étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de l’hôpital Emile-Roux (AP-HP), à Limeil-Brévannes, [étaient mardi] à la mosquée de Créteil. Après une visite de l’édifice, ces futurs infirmiers et infirmières, appelés à côtoyer des patients de différentes confessions religieuses, ont suivi une conférence conduite par l’Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC), qui gère la mosquée, sur le thème : «Le milieu hospitalier et l’islam». Avant cette sensibilisation, les étudiants s’étaient déjà rendus chez les bouddhistes à la pagode de Joinville, à la synagogue de Créteil rencontrer la communauté juive ou encore à l’église orthodoxe de Paris. […]
Avant d’engager les discussions, Ibrahim, de l’UAMC, remercie les étudiants. «Aller vers l’autre pour mieux se connaître, pour dissiper les malentendus, les préjugés, est très important pour nous.» Les étudiants ont multiplié les questions. «Il paraît qu’un non-musulman ne peut pas toucher un Coran écrit en arabe. Comment fait-on si un patient hospitalisé le laisse tomber du lit?» demande une étudiante. Réponse : «Vous pouvez le ramasser avec une couverture, il faut que quelque chose fasse barrière.» «Si un patient ne peut pas entrer en contact avec l’eau, pour des raisons médicales, comment peut-il faire ses ablutions avant la prière ?» interroge un autre étudiant. «Ne soyez pas étonné si vous voyez une pierre dans sa chambre, il peut en effet passer cette pierre pour se purifier s’il ne peut pas utiliser l’eau», indique l’intervenant."
chouan 12
et quoi plus!
Mathieu
Et hop!
On régresse devant les croyances de l’age de pierre…
Que l’on ne vienne plus me bassiner avec les fondamentalistes évangélistes chrétiens aux USA qui remettent la théorie de l’évolution en question: cela est moins rétrograde que ces rites orientaux qui sont de vrais obstacles à la médecine!
Thibault
Ça ne me choque pas. Autant il est inadmissible que l’islam introduise ses lois et les impose à tous, autant je pense qu’on peut respecter leur sensibilité quant à ce qui les concerne directement, surtout à l’hôpital où on devrait chercher à ce que le confort des pensionnaires soit le plus élevé possible.
Par contre, il faut souligner que dans un hôpital d’un pays musulman, on n’autoriserait pas un catholique à prier devant une croix. Je pense que le problème est plutôt là.
(je ne pense pas être en désaccord avec ce que vous dites, je livre juste mon analyse des faits).
SD-Vintage
Islamisation des hôpitaux : le cri d’alarme d’Isabelle Lévy
http://www.bivouac-id.com/billets/islamisation-des-hopitaux-le-cri-d%E2%80%99alarme-d%E2%80%99isabelle-levy-audio/
jejomau
Est ce qu’un chrétien malade peut exiger une croix dans sa chambre ? Y a-t-il cours à cet égard ?
aml
Et le personnel médical, déjà débordé par ses tâches obligatoires, va devoir s'”enquiquiner” à prendre une couverture pour s'”isoler” du coran, ou s’assurer que le quidam peut faire ses ablutions ???? non mais on rêve ! quand on sait que ce même personnel n’a pas le temps d’enfiler des gants pas exemple pour tel ou tel acte…Désolé mais pour moi cela ne relève pas du bien-être du malade. Nous, les chrétiens, on n’embête personne si on veut prier. Que les musulmans fassent de même !
AMarie
à Thibault : le problème dépasse largement le respect de la sensibilité du malade. Tous ces aménagements pour les musulmans entrainent des perturbations dans le fonctionnement des services : le temps passé à trouver une femme médecin pour examiner une patiente, à convaincre ladite patiente de se déshabiller ensuite devant ladite femme-médecin, à convaincre un mari qu’il est vital pour sa femme de subir une césarienne (et pour ce faire courir après l’imam, l’aumônier et tous les autres) etc. c’est autant de temps perdu pour les autres patients. Perturbation des services aussi quand le personnel musulman s’arrête de travailler le temps de la prière, ou quand il est incapable d’assumer correctement ses fonctions parce qu’il est épuisé par le jeûne.
Corso
Je ne partage pas le sentiment des posts sur cette question.
Je pense qu’un lieu de soins (hors ordinaires) doit au contraire favoriser si cela est demandé la pratique habituelle du patient en ce qui concerne ses habitudes, son alimentation, sa croyance.
Le personnel est au service (par délégation) et payé (par nous) pour ce travail, la chambre est un lieu personnel momentané.
Il ne doit donc pas y avoir de médecine qui ne respecte pas la personne en imposant une neutralité laïque.
Ce qui veut dire que les pratiques, fort modestes, chrétiennes ont toute leur place à l’hôpital.
Ne cherchons pas à renforcer la laïcité là ou elle n’a pas lieu d’être.
Le temps nécessaire doit être pris pour l’écoute du malade et de ce point de vue, ce sont les catholiques qui ont déserté les lieux de soins dont ils ont pourtant institué l’usage!
Par contre des points, nombreux, sont scandaleux dans la fausse religion que certaines méthodes imposées prétendent induire :
– Il n’y a pas de “pratique” islamique en tant que telle, chacun peut adapter ce qui lui convient et, en islam et il est à noter que les hadîths ont souvent prééminence sur le Coran.
– Les hadîths sont adaptables à la vie moderne.
Il est par exemple scandaleux de demander, pour l’exemple cité, l’utilisation d’une couverture qui signifie implicitement que l’autre est rejeté.
[On voit ici le montage certainement “théâtral, les infirmières qui posent les questions étant le plus souvent des complices]
Cet exemple de l’intermédiaire n’est pas pris lorsque on se sert la main ou que des jeunes veulent se fréquenter.
Ni bien entendu pour le contact indirect, le volant d’une voiture, un verre etc…
La véritable dérive est la non adaptation par les autorités religieuses en France et la mollesse de cette recommandation de la part des gouvernements ET des autres religions.
Il faut rappeler que l’Islam a été transmis par l’ange Gabriel, qu’une large part de la Bible est reconnue ainsi que Jésus-Christ qui est prophète pour cette adaptation religieuse et bénéficie donc d’une antériorité morale.
Ces points restent à travailler de notre part.
SD-Vintage
quelle part de la Bible est reconnue par le Coran? La plupart des exemples pris dans la Bible par le Coran sont tronqués. La théologie islamique déclare que la Bible et les Évangiles tels que nous les connaissons ont été trafiqués par les juifs et les chrétiens, tellement ils sont en contradiction avec le Coran.
le chacal
Je vois que certains sont prêt à retourner à l’age de pierre……… qu’ils patientent c’est pour bientôt !!!!!!!!!!!
AMarie
A Corso : que d’angélisme ! Vous connaissez visiblement mal le milieu hospitalier côté cour, c’est à dire du côté de ceux qui y travaillent, avec toutes ses contraintes ordinaires, auxquelles s’ajoutent celles induites par les exigences communautaires.
Bernard
La France est bien partie.
Vincent ROUYER
Je note qu’aucun enseignement n’a été fait à propos du catholicisme. A notre époque d’ignorance crasse dans ce domaine on aurait peut être bien fait de commencer par là non?
edith
il faudrait lire:” jesus mahomet” de mark a.gabriel
ex immam , ex professeur d’histoire de l’islam à l’université al-azar du caire converti au christianisme, qui nous “éclaire”sur cette belle religion de paix et d’amour,à savoir de haine et d’intolérance!!!….édition ourania, diffuseur salvator prix 6 euros.
Thibault, à AMarie
Vous avez raison, et je vais préciser ma pensée : par “respecter la sensibilité du patient”, j’entends plus ses convictions religieuses profondes. Par exemple, il me semble parfaitement normal qu’on ne force pas un musulman à manger du porc, puisque cela constitue pour lui le pire des blasphèmes (ce qui ne doit pourtant pas se faire au détriment des autres, et l’équilibre est à mon avis très difficile à trouver).
Par contre, les points que vous évoquez ne me semblent pas entrer dans cette catégorie. Par exemple, je ne pense pas que l’islam impose rigoureusement aux femmes de se faire soigner par d’autres femmes, et je suis sûr à 99% qu’elles sont le droit de se déshabiller devant elles. Le problème avec cette religion, c’est que chacun peut souvent interpréter un principe comme il le souhaite – éventuellement de façon très radicale. C’est cette interprétation erronée et “invasive” qu’il faut refuser, mais pas les croyances profondes des gens, sauf en cas de nécessité absolue (par exemple, s’il est vital de les traiter avec une solution alcoolique).
Je voulais chercher une comparaison avec les chrétiens, mais je ne trouve pas de précepte rigoureux et “non-négociable” qui puisse poser problème à l’hôpital.