Dans son livre, Une drôle de peine, la fille de Bernard-Henri Lévy et Isabelle Doutreluigne, raconte la vie de sa mère. Et elle se confie sur son enfance dans Madame Figaro. Justine Lévy explique que c’est notamment le contexte de l’époque, qu’elle décrit comme un temps «libertaire où les femmes et les hommes faisaient n’importe quoi en se disant que c’était ringard d’élever un enfant», qui aurait poussé sa mère à se décharger de ce rôle.
«Les enfants étaient considérés comme des petites choses inintéressantes, des mini-personnes inachevées, un peu nulles». «J’ai très vite eu la sensation, comme je le raconte dans “Une drôle de peine”, que les enfants n’existaient pas et qu’il n’y avait donc pas à s’en occuper.»
Selon elle, les choix qu’a pu faire sa mère étaient «de nature politique» et elle ne se rendait pas compte que cela allait causer certains dégâts.
«J’ai plein de copines de mon âge qui sont comme moi, qui ont poussé comme ça, sans surveillance ni éducation, parfois plus longtemps que moi qui ai été reprise en main».
C’est symptomatique de la gauche que de vouloir s’occuper de toute la misère du monde sauf de celle qui est à devant sa porte.