Lu ici :
"On estime à trois ou peut-être à quatre épées le nombre de celles dont Jeanne a pu se munir, et dont on connait des mentions. Il en fut trois certaines". "Sa toute première lui fut donnée par le sire de Beaudricourt (…) mais on ignore à quoi elle put bien ressembler", sans doute une arme "solide et simple, un estoc bien droit et effilé". La deuxième est la plus "polémique" : Jeanne "la fit chercher dans l'église Sainte Catherine de Fierbois" [entre Loches et Chinon] parce qu'on lui "prêtait des atouts magiques". Elle l'aurait cassée "en assénant un coup du plat de la lame dans le dos d'une prostituée"… La troisième, "elle l'a pris à un Bourguignon, à Lagny". "Enfin, il y eut aussi une épée qui lui fut donnée à Clermont, en Auvergne, par cette ville et ses habitants, mais on ne sait si elle en usa". Toutes ont disparues.
Il existe toujours deux épées "attribuées" à Jeanne d'Arc : l'une à Dijon, au palais des Etats de Bourgogne, l'autre à Nice, au Musée d'Art et d'Histoire. […]"
Philippe Régniez
Voilà enfin une nouvelle importante (et je ne plaisante pas).
charles
ne faisons pas de fétichisme.
mais ne peut-on voir un sens symbolique à toutes ces épées ? celle donnée par l’armée, par l’église (pas par par les clercs, mais protégée par l’autel), par les villes de France, et enfin celle prise sur l’ennemi …
cadoudal
des auteurs ont relevé que la fortune extraordinaire de Jeanne d’ Arc a commencé à décliner rapidement après que son épée de sainte Catherine ait été brisée.
coïncidence.
gangan
elle n’a jamais il me semble cassé d’épée sur le dos d’une prostituée, elle fit tounoyer son épée et la prostituée prit peur, elle s’approcha d’elle et “lui parla doucement” c’est le temoignage d’un de ses pages je crois.
chstex
celle de Ste Catherine de Fierbois fut trouvée au pied de l’autel où Charles Martel l’aurait déposée en ex voto !
PGC
… et une dans l’église de Ste Catherine de Fierbois, mais c’est une “reconstitution” pour rappeler la découverte de la véritable épée, sans doute celle que Charles Martel avait déposée en ex-voto lors de son retour de la fameuse bataille de Poitiers en 732 !
Une visite en tout cas s’impose à cette église pour y vénérer les reliques de sainte Catherine.
PK
À noter qu’en l’église de Lagny une plaque est apposée qui cite un miracle de Ste Jeanne d’Arc qui ressuscita un bébé afin qu’il puisse être baptisé.
Américanus
J’ai lu quelque part que celle de Fierbois, qu’elle trouva entérrée sous l’hotel dans l’église était celle de Charlemagne, elle portait 5 croix gravées sur la lame.
senex
Puisse t’elle rosser la fille ainée qui veut en ce jour adopter “l’irreligion comme religien”,le laïcisme….!!!
Manon
Jeanne d’Arc et ses compagnons, arrivant de Vaucouleurs, en février 1429, s’arrêtent à Sainte Catherine de Fierbois où elle reçut la révélation du trésor caché de Charles Martel. Voici un extrait du livre d’Agnès Richomme :”…Mais maintenant donc, le Roi va la considérer comme un chef de guerre. Il lui offre lui-même une armure d’argent qui rehausse encore la fraiche beauté de ses dix-sept ans. Et il lui tend une belle épée pour achever son équipement. Mais Jeanne refuse l’épée. Que dit-elle ?
“Allez dans la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois ( le petit village où elle avait tant prié quand elle s’y était arrêtée au cours de son voyage ), fouillez sous l’autel, vous y trouverez un coffre, et dans ce coffre, des armes antiques. Apportez-moi l’épée marquée de cinq croix.”.
Surpris, on obéit. Et on trouva tout comme elle avait dit. On lui rapporta l’épée, cette épée qui d’après ses saintes, devait être la sienne. Une légende rendait cette arme précieuse depuis Charles Martel.
Après qu’il les eût battus dans la célèbre victoire de Poitiers, Charles Martel avait fait élever une chapelle sur la hauteur, à Sainte Catherine de Fierbois, et avait fait déposer dans la crypte toutes les armes restant de cette bataille mémorable. A part, dans un coffre, avait été placée l’épée aux cinq croix – la sienne sans doute – qui parut étincelante dès qu’on l’eut amenée au jour.
Jeanne ne fit jamais couler le sang d’autrui ; mais cette épée était pour elle un signe de délivrance du pays…”
JeanneDomremy
L’épée de Fierbois fut une arme chargée de symboles… Elle avait au départ appartenu à Godefroid de Bouillon, puis s’était transmise pour arriver en la possession de Dugesclin, qui la légua à Louis d’Orléans, la veuve de ce dernier la léguant à Clignet de Breban qui la fit placer à sa mort en 1428 sur sa tombe en la chapelle concernée… Ce qui explique l’absence de corrosion!
Cette arme se trouve maintenant à Jérusalem.