Au cours d’une session des Nations Unies du 23 janvier au 3 février, les Etats-Unis ont demandé au gouvernement du Bénin qu’il s’engage « à mettre en œuvre le programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 », qu’il « s’efforce d’atteindre les cibles des objectifs de développement durable liées à la santé et au genre », et par conséquent qu’il se retire « d’initiatives conjointes contradictoires comme la Déclaration du Consensus de Genève ».
Cette Déclaration, lancée par Donald Trump en 2020 et qui est signée par une trentaine de pays, désavoue l’avortement, qui « ne devrait pas être promu comme une méthode de planification familiale » et ajoute que « l’enfant a besoin d’une protection et de soins spéciaux avant et après la naissance ». Le texte souligne également que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine », tandis qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ».
Le texte insiste également sur le « rôle de la famille comme base de la société », ajoutant que « les femmes jouent un rôle fondamental dans la famille » et qu’ « un partenariat harmonieux entre les hommes et les femmes est fondamental pour leur bien-être et celui de leurs familles ».
« Il est inexcusable d’utiliser l’influence du gouvernement américain pour promouvoir des programmes idéologiques sous le faux prétexte de promouvoir les droits de l’homme. »
Voilà comment les Etats-Unis poussent les pays africains dans les bras de la Russie, signataire de la Déclaration du Consensus de Genève.
Michel
“Voilà comment les États-Unis poussent les pays africains dans les bras de la Russie” dites-vous. Et alors ? Voilà un pays qui refuse l’idéologie occidentale anti-chrétienne. Quant aux États-Unis, voilà un pays fauteur de guerres qui a la lâcheté de provoquer des conflits par peuples interposés, en poussant à leur tête des guignols sanglants tel Zielinsky…
Il faudra un jour que l’on comprenne que, depuis la chute du Mur de Berlin et l’effondfrement de l’URSS, le vent de l’Histoire a tourné et que nos alliés d’hier sont nos ennemis d’aujourd’hui…