Nicolas Sarkozy avait nommé son ami Bernard Squarcini (photo), le 27 juin 2007, patron de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), le contre-espionnage français. Mais ce dernier est rattrapé par l’affaire des frères Guérini. Jean-Noël, président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, et Alexandre, homme d’affaires, intéressent le juge Charles Duchaine. Minute enquête :
"Sur recommandation de Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, Bernard Squarcini a été préfet de police à Marseille de 2004 à 2007. Il y a fréquenté Jean-Noël et Alexandre Guérini. […] un élu marseillais, membre de l’UMP, avait confié à « Minute » que les deux enfants de Bernard Squarcini étaient employés au Conseil général, présidé par le socialiste Jean- Noël Guérini… […] Jean-Baptiste [Squarcini], chargé de mission depuis décembre 2005 à «Treize Développement», une structure dépendant du Conseil général, et Anne-Sophie [Squarcini] employée au service communication de ce même Conseil général depuis 2008.
[…] le juge Duchaine […] veut sa voir si l’embauche des Squarcini au Conseil général n’aurait pas enclenché un amical renvoi d’ascenseur… […] Une écoute téléphonique réalisée le 27 avril 2009 laisse à penser que les Guérini ont bénéficié d’un mystérieux informateur, très haut placé. Ce jour-là, Jean-Noël appelle ainsi son frère Alexandre et lui confie qu’un « ami », depuis Madrid où il est en déplacement, lui a promis de les tenir informés de tous les développements de l’enquête: « Voilà je l’ai eu au téléphone… Il est allé voir la ministre de la Justice (Rachida Dati, ndlr) qui ouvre l’enquête sur toi, tu sais sur les marchés… » Alexandre s’étrangle: « Ho fan la fitche! C’est vraiment une salope! » Mais Jean-Noël le rassure, leur « ami » n’est pas n’importe qui: « Il maîtrise tout, c’est lui le patron… » Or ce 27 avril, le président Nicolas Sarkozy était en voyage officiel dans la capitale espagnole, à la tête d’une délégation où figurait notamment le patron de la DCRI, Bernard Squarcini. […]"
maillefer
On dirait le Suuuud ♪ ♫ ♪ ♫
Le temps dure lonnnnngtemps ♪ ♫ ♪ ♫
P G
Je trouvais souvent MINUTE très indulgent avec N. SARKOZY, et beaucoup plus dur avec le FN et les LE PEN, qu’avec l’Elysée.
Cet article montre que MINUTE garde ses racines historiques d’opposition au pouvoir.
Cette affaire SQUARCINI-GUERINI en cache certainement une autre, liée aux sommes colossales que draine le retraitement des ordures et déchets, dont l’un des frères GUERINI a pris le contrôle dans la métropole phocéenne.
Déjà Gaston DEFERRE était allé vendre la ”technologie marseillaise” en matière de retraitement en Amérique latine : l’histoire continue. Monté en flèche au sein du RPR avec l’appui du clan corse des Hauts de Seine, N. SARKOZY a gardé de son premier mariage des attaches corse constantes, de Proglio, à Guerini, en passant pas Squarcini, puis Cuzi: le problème est qu’elles flirtent toujours avec le milieu (lieu au sens géographique, entre Marseille, 1ère ville Corse, et la corsitude au sens large, jusqu’en Colombie….)
http://rimbusblog.blogspot.com/2011/09/guerini-squarcini-proglio-et-les-autres.html
http://www.da-esterel.fr/article-les-secrets-colombiens-du-clan-sarkozy-1-3-le-palais-cache-d-un-homme-du-president-90968050.html
personne
On connaissait les liens avec la Corse : Sarko-Pasqua-Colonna (une fille de Colonna qui sortait avec un fils Sarko ou l’inverse, et Sarko marié à une corse)
On a maintenant des liens avec la mafia : il ne faut pas oublier que Guerini était le nom des parrains Corso-Marseillais il y a peu, et que les frères Guérini actuels sont curieusement issus du même village corse…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Gu%C3%A9rini
Ils sont tous de Calenzana…