Dans Valeurs actuelles, Fabrice Madouas revient sur la folle idée de Roselyne Bachelot :
"«Les rapports favorables aux salles d’injection sont souvent réalisés par les dirigeants de ces mêmes salles», prévient Serge Lebigot, président de l’association Parents contre la drogue. «L’impact des salles d’injection sur la réduction des infections (VIH, hépatites) n’y est pas démontré, et le fait qu’elles pourraient faciliter l’accès aux soins des toxicomanes, voire leur sortie de la dépendance, n’en est qu’au stade de l’hypothèse», soulignait la semaine dernière dans le Monde le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Étienne Apaire. […]
[L]’Organe international de contrôle des stupéfiants, dépendant des Nations unies, se prononce pour la fermeture des salles d’injection existantes, [Françoise Branget, député UMP du Doubs] réclame la mise en place de communautés thérapeutiques offrant aux toxicomanes « un accompagnement social et professionnel efficace » pour qu’ils puissent s’insérer dans la société. Et retrouver « l’espoir de vivre et pas seulement de survivre »."