Lu sur Nouvelles de France :
"Faute de théorie psychologique qui soutienne leur revendication, les
associations homosexuelles militantes s’appuient alors sur l’expérience,
ou plutôt l’expérimentation par le biais d’études scientifiques.
Celles-ci, selon eux, seraient en faveur de l’absence de conséquences
psychologiques négatives pour l’enfant élevé par un couple de même sexe.On objectera d’abord que la méthode de ces études n’est sans doute pas adaptée à la question posée.
Pour juger d’une méthode éducative, il faut pouvoir en mesurer l’impact
sur toute une vie. Or ces études ne couvrent que de courtes durées
d’observation.La plupart des ces études utilisent par ailleurs les méthodes
qu’on applique habituellement aux essais thérapeutiques en médecine
(études cas-témoin, études de cohorte). Autant dire qu’on juge d’une
éducation avec une méthode habituellement utilisée pour juger d’une
thérapie !Mais par ailleurs, aucune de ces études ne prend en compte des situations d’homoparentalité au sens strict. Il s’agit d’études d’homo-éducation.
C’est à dire qu’il n’a jamais été fait mystère à l’enfant que le couple
qui l’élève n’est pas celui qui l’a conçu. Le tiers intervient donc
dans l’éducation de l’enfant (en réalité ou en fantasme).Ces études sont donc en réalité en défaveur de l’inscription dans la loi d’une parentalité homosexuelle,
puisqu’elles montrent (si on considère qu’elles sont valides) que ce
qui ne nuirait pas à l’enfant c’est l’homo-éducation, mais elles ne
disent rien sur l’homoparentalité que le gouvernement souhaite inscrire
dans la loi.Du point de vue psychologique, on l’aura compris, il n’y a pas
d’équivalence entre la parenté hétérosexuelle et celle que le
gouvernement voudrait créer dans un couple homosexuel. Les théories
psychologiques nous alertent quant à l’homoparentalité et l’expérience
ne permet pas de conclure, faute d’études de qualité disponibles.La loi peut aller contre l’expérience et contre les théories scientifiques, mais ce n’est sans doute pas une preuve de sagesse. Quant au risque que l’on fait prendre à l’enfant, il est injustifiable."