Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"La tradition selon laquelle les présidences et sous-présidences de commissions du Parlement européen sont distribuées en fonction de l’importance des groupes a été enterrée cette fois-ci, afin de ne pas permettre aux affreux europhobes de détenir de tels postes.
Ainsi devait revenir au groupe de Nigel Farage et Bepe Grillo la présidence de la commission des pétitions, ce qui allait de soi puisque le groupe est précisément intitulé Europe de la liberté et de la démocratie directe. Mais le PPE, les socialistes et les libéraux se sont unis pour rejeter la candidate de ce groupe et imposer une européiste libérale.
« Les groupes europhiles ont de nouveau démontré leur peur de la démocratie, leur haine des points de vue minoritaires, et leur clair rejet de la transparence », a déclaré Nigel Farage.
Il en a été de même pour les vice-présidences.
Bernd Lucke, qui devait devenir vice-président de la commission des affaires monétaires, a été rejeté. Et Beatrix Storch a été de même évincée de la vice-présidence de la commission des droits des femmes. Tous deux sont des élus du parti anti-euro allemand, dont Bernd Lucke est le président, et sont membres du groupe ECR des conservateurs britanniques."
Julie
Ce sont de mauvais démocrates toujours prêts à changer les règles afin de conserver le pouvoir.
Les peuples européens, qui doivent subir la mise en application de leurs idéologies nocives, seraient bien avisés de ne pas tarder à réagir.
meltoisan
Puisqu’elle n’est pas démocratique, considérons que cette construction européiste est illégitime et que le droit Français souverain est et reste supérieur à celui de ce monstre…
… quand les lois et décrets français sont eux-mêmes bien votés et respectent la démocratie, bien sûr !
seb
Il est trop tôt pour dire si la procédure est “démocratique” ou pas. Pour cela, il faudrait savoir si le Parlement Européen a révisé son règlement intérieur avant de procéder à ce comptage bien politique.
En effet, il est loisible à toute Assemblée, de définir son règlement intérieur, en conservant ou en s’affranchissant de celle édictée par la législature précédente.
De même qu’il est loisible à un parti politique de conserver ou de s’affranchir, de certains éléments prévus par les status.
La question qui se pose ici, c’est de savoir dans quelle mesure, a respecté le droit européen qui le régit :
A savoir :
L’Article 232 (ex-article 199 TCE) : “le Parlement européen arrête son règlement intérieur à la majorité des membres qui le composent.
Les actes du Parlement européen sont publiés dans les conditions prévues par les traités et par ce règlement.”
Et l’Article 15 : Candidatures et dispositions générales
“1. Le Président, les vice-présidents et les questeurs sont élus au scrutin secret, conformément aux dispositions de l’article 182. Les candidatures doivent être présentées avec l’accord des intéressés. Elles ne peuvent être présentées que par un groupe politique ou par quarante députés au moins. Toutefois, lorsque le nombre des candidatures n’excède pas le nombre des sièges à pourvoir, les candidats peuvent être élus par acclamation.
Si un seul vice-président doit être remplacé et qu’il n’y a qu’un seul candidat, celui-ci peut être élu par acclamation. Le Président dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour décider si l’élection a lieu par acclamation ou au scrutin secret. Le candidat élu prend, dans l’ordre de préséance, la place du vice-président qu’il remplace.
2. Lors de l’élection du Président, des vice-présidents et des questeurs, il convient de tenir compte de façon globale d’une représentation équitable des États membres et des tendances politiques.”
https://www.contexte.com/article/elections-europeennes-2014/tractations-au-parlement-europeen-l-incomprehensible-methode.html
DUPORT
@meltoisan
Tout ce qui n’est pas PUREMENT démocratique est TOTALEMENT ILLÉGITIME car nous sommes en démocratie qu’on le veuille ou non.
Ce parlement est illégitime et ses membres aussi
Par conséquent toutes les décisions de ce “parlement” (qui n’en est même pas un) sont nulles.