De Jean Quatremer, européiste devenant fataliste :
"l’UMP se fait à l’idée du fédéralisme, à l’image d’Alain Juppé qui « assume » le terme. En Allemagne, les cinq « sages » du comité économique ont remis un rapport la semaine dernière dans lequel ils plaident pour une mutualisation des dettes européennes dépassant les 60 % du PIB en échange d’un plan de rigueur budgétaire. Mardi, Peter Bofinger, l’un des conseillers du gouvernement allemand, a encore été plus loin en demandant une intervention illimitée de la BCE « avant que nous ne nous engagions dans un processus incontrôlable dans lequel les gouvernements et les banques de la zone euro se tirent les uns les autres vers le bas ». La gauche, dans les deux pays, est aussi en faveur d’une solution de choc, mais les élections n’ont lieu qu’en mai 2012 en France et septembre 2013 en Allemagne. Au rythme où se meut l’attelage « Merkozy », l’euro aura sans doute disparu avant."
PK
Vae victis !
PG
Enfin. OUF !
N. SARKOZY s’est fait passer pour souverainiste en 2007, puis a fait voter par ses députés puis appliquer la constitution rejetée par le peuple en référendum, et après avoir annoncé son refus d’une Turquie européenne, s’apprête à faire entrer celle-ci dans l’Europe,
Sans oublier qu’il aura continué à laisser filer les déficits, accru la dette, et laissé croître les budgets publics et le nombre d’agents publics.
Sauver l’Euro est maintenant son slogan de ”président-candidat”, la seule fonction qu’il soit capable de remplir, à l’exemple de son calamiteux prédécesseur. Mais comment ? Voir plus haut : eurofédéralisme, Turquie et déficits. Plus misère et crise sociale grave
Son successeur sera HOLLANDE diront les pessimistes. Qu’importe : en démocratie, il est sain que les responsables qui ont échoué et menti soient sanctionnés. Et voir un socialiste affronter les conséquences du socialisme européen, ce sera intellectuellement plus agréable que de voir un faux homme de droite faire une politique socialiste.
La mort de l’€uro sera celle de la Vème République, qui a tué la démocratie véritable au profit de la technocratie.
Encore, OUF !