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Homosexualité : revendication du lobby gay

Les évangéliques boycottent la cérémonie LGBT-protestante

De Bernard Antony :

"Les évangéliques, qui constituent les trois quarts du « pays réel » protestant, ont décidé de boycotter la commémoration à Strasbourg par le « pays légal » de la Réforme du cinquième centenaire des 95 thèses de Luther (3 octobre 1517).

Le motif en est que ce vendredi soir  a été programmé par les organisateurs officiels un « culte religieux inclusif » (sic !) avec une grande participation accordée… aux groupes chrétiens ( !?) de revendication LGBT (lesbiennes gays, bisexuels, transgenres).

On s’en doute, catholique de conviction, je ne suis nullement luthérophile sur les plans théologiques et politiques. Mais en revanche, comme l‘enseignait Pie XII (dont la canonisation serait une heureuse chose), il existe un véritable œcuménisme chrétien dans la souffrance. C’est celui de tous les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants et autres) martyrisés, notamment par le communisme et l’islam jihâdiste pour leur commune foi en la Sainte Trinité.

Et ces chrétiens fidèles, comme les Juifs non renégats, ont en commun le respect de la loi morale naturelle du Décalogue, autrement dit celle des dix commandements de Dieu.

Le protestantisme officiel, heureusement en pleine décrépitude après un long cheminement avec les forces de gauche, est aujourd’hui réduit à n’être plus qu’une émanation pseudo-chrétienne d’idéologie transgressive et de droits de l’homme sans Dieu.

Tout œcuménisme avec ses instances constitue en effet une véritable trahison du message des deux Testaments au profit de l’infernale inversion du totalitarisme LGBT."

A 30 ans près, le luthéranisme était encore en vie pour fêter son 500e anniversaire…

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2 commentaires

  1. “Tout œcuménisme avec ses instances constitue en effet une véritable trahison du message des deux Testaments….”
    Sauf pour le pape François qui tient à mettre en place une messe dite œcuménique avec eux. Il est vrai que pour lui, Jésus est déjà mort pour nous. Nous sommes donc déjà tous sauvé.
    Le secrétaire général de la conférence des évêques d’Italie, Mgr Nunzio Galantino, nommé à ce poste en 2014 par le pape François, n’a-t-il pas d’ailleurs qualifié la Réforme de Luther d’ ‘événement du Saint-Esprit’ ?
    http://www.iltimone.org/36515,News.html
    Ce qui ne pouvait pas plaire au cardinal Gerhard Müller. Pour lui, tous les hommes, même d’Eglise sont pécheurs, tous ont besoin de pardon, de la contrition et de la pénitence.
    Il semble tout à fait clair que Luther a tourné le dos à tous les principes de la foi catholique, de l’Ecriture Sainte, de la Tradition apostolique et du magistère du Pape et des Conciles, et de l’épiscopat. Luther a aboli cinq sacrements, ainsi a-t-il nié l’Eucharistie : le caractère sacrificiel du sacrement de l’Eucharistie, et la transformation réelle de la substance du pain et du vin en la substance du corps et du sang de Jésus-Christ. Il a qualifié le sacrement de l’ordre d’invention du pape, défini comme l’Antichrist et comme ne faisant pas partie de l’Eglise de Jésus-Christ…
    Il est donc inacceptable d’affirmer que la réforme de Luther ‘était un événement du Saint-Esprit’. Au contraire, elle était dirigée contre Lui. »
    http://www.lanuovabq.it/it/quella-di-lutero-non-fu-riforma-ma-rivoluzione
    Bref, le signe du 23 septembre 2017 dans le ciel, et qui correspond à la description exacte d’Apocalypse 12.1…. nous annonçait bien que la véritable Eglise allait devoir se cacher pendant 1260 jours.

  2. Tout à fait d’accord avec Véronique. Luther est un des promoteurs à l’origine de ce qui deviendra la formule à succès “tous sauvés”. Il expliquait qu’il suffit de croire en son Salut pour en être certain… ajoutant: “La partie est gagnée… Nous n’avons plus rien à faire”, et même : “Nous sommes tous des saints” (1531). Jouer notre destinée éternelle à la méthode Coué, c’est très risqué ! D’ailleurs certains protestants en étaient bien conscients.
    Lorsque le meilleur disciple de Luther, Mélanchton, fin et lettré, fut appelé au chevet de sa mère mourante, et que cette dernière, tenaillée entre la foi de son enfance et les options de son fils, ne savait trop dans quelles dispositions quitter ce monde. Il lui tint ces propos :« La nouvelle doctrine [protestante] est la plus commode, l’autre [la catholique] est plus sûre. »
    Luther considérait, d’une façon générale, que les paroles de Mélanchton (qui fut le véritable rédacteur de la Confession d’Augsbourg) avaient “de l’autorité” et étaient “pleines de poids, mais contenues en peu de mots”.

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